LeUn nouvel éclairage sur un produit jadis considéré comme indispensable, mais désormais pointé du doigt par plusieurs études de renom.
Une récente étude a jeté un froid sur l’image traditionnellement positive du lait. Selon ses conclusions, une consommation élevée de lait serait associée à une mortalité plus élevée tant chez les femmes que chez les hommes, et entraînerait une incidence accrue de fractures chez les femmes. Les chercheurs n’ont pas manqué de souligner la complexité des études observationnelles :
« Étant donné que les protocoles d’études par observation sont construits avec une possibilité inhérente de confusion résiduelle et des phénomènes d’inversion de causalité, une interprétation prudente des résultats est recommandée. »
Un consensus qui se fragmente

Cette étude n’est pas isolée. Dans un article paru dans le Journal of the American Medical Association Pediatrics, le pédiatre de Harvard, David Ludwig, fait remarquer que les taux de fractures tendent à être significativement plus faibles dans les pays où le lait ne constitue pas un aliment de base. Il rappelle par ailleurs que le calcium, souvent associé aux bienfaits du lait, peut aisément être obtenu à partir d’une multitude d’autres sources alimentaires.
Des risques bien réels mis en lumière

Une autre recherche, publiée dans l’American Journal of Public Health, renforce cette remise en cause en indiquant que la consommation de produits laitiers pourrait accroître le risque de fractures de près de 50 %. Ce constat est d’autant plus troublant qu’il remet en question l’idée répandue selon laquelle le calcium serait un rempart efficace contre la fragilisation osseuse. Plusieurs études sur la supplémentation en calcium ont, en effet, démontré que ce minéral n’apportait aucun avantage significatif pour réduire le risque de fracture, laissant la vitamine D comme un candidat bien plus prometteur pour préserver la solidité des os.
Au-delà des os : des risques carcinogènes potentiels

Les inquiétudes ne s’arrêtent pas aux problèmes osseux. Des études ont également suggéré que la consommation régulière de produits laitiers pourrait augmenter le risque de développer un cancer de la prostate de 30 à 50 %. Ces données viennent alimenter un débat de plus en plus vif sur les bienfaits réels des produits laitiers et incitent la communauté scientifique à approfondir ses recherches sur leurs impacts à long terme.
Vers une réévaluation de nos habitudes alimentaires
Si ces résultats amènent à reconsidérer la place du lait dans notre alimentation, ils invitent surtout à une approche plus nuancée et personnalisée. Les experts recommandent désormais de diversifier les sources de calcium et de prêter une attention particulière à l’apport en vitamine D, qui semble jouer un rôle crucial dans la prévention des fractures.
En conclusion, ces études appellent à une vigilance accrue et à une réévaluation de nos habitudes alimentaires. Alors que le lait continue d’occuper une place symbolique dans de nombreuses cultures, la science nous rappelle qu’il est essentiel de questionner les certitudes et d’adapter nos comportements à l’évidence des recherches les plus récentes. https://www.spirulinefrance.fr/nutrition-sante/le-lait-un-veritable-danger-pour-la-sante