3480 candidats en lice pour le concours d’admission
Kinshasa – L’École nationale de criminologie et de justice de la RDC reprend vie après plus de trois décennies d’inactivité. Ce vendredi, sous l’impulsion du Ministre d’État, Ministre de la Justice et Garde des Sceaux, Constant Mutamba Tungunga, l’ouverture solennelle du concours d’admission a marqué un tournant historique pour le secteur judiciaire congolais.

Dans l’enceinte de l’Université Protestante au Congo (UPC), une marée humaine composée de 3480 aspirants inspecteurs judiciaires s’est réunie, déterminée à décrocher une place dans cette institution prestigieuse. Loin des pratiques de favoritisme ou de recommandations politiques, cette sélection se veut rigoureuse et basée uniquement sur le mérite, un signal fort envoyé par le ministère de la Justice dans le cadre des réformes en cours.

Le concours, qui s’étalera sur deux jours, tient compte du volume exceptionnel de candidats et des contraintes logistiques liées à l’organisation des épreuves dans des conditions optimales. Pour beaucoup, cet événement est perçu comme une opportunité unique de contribuer à la modernisation du système judiciaire congolais, en pleine mutation sous l’ère Mutamba.
Fermée depuis 1989, l’École nationale de criminologie avait sombré dans l’oubli, conséquence des crises politiques et institutionnelles qui ont secoué le pays. Sa réouverture symbolise aujourd’hui la volonté des autorités de restaurer une justice crédible, outillée et capable de répondre aux défis sécuritaires et judiciaires contemporains.

Avec cette nouvelle génération d’experts en criminologie et en investigation judiciaire, la RDC amorce une transformation en profondeur de son appareil judiciaire, dans l’espoir de renforcer la lutte contre l’impunité et d’offrir une réponse efficace à la criminalité sous toutes ses formes.