Vives réactions en RDC et dans la sous région
Bukavu, 22 février 2025 – Dans un communiqué officiel daté du 21 février 2025, l’Alliance Fleuve Congo (AFC) a annoncé la suspension de son partenariat et de ses accords avec le Mouvement du 23 Mars (M23). Cette décision, rendue publique après plusieurs réunions et concertations internes, a immédiatement provoqué un flot de réactions au sein de la population congolaise et de la communauté internationale.

Selon le document signé par le Président de l’AFC, cette mesure fait suite à des « raisons spécifiques » qui seront dévoilées ultérieurement. Bien que les détails exacts n’aient pas encore été communiqués, des sources proches du dossier évoquent des différends internes concernant l’orientation politique à adopter pour résoudre la crise sécuritaire dans l’est de la République Démocratique du Congo.
Une rupture aux conséquences multiples
La rupture entre l’Alliance Fleuve Congo et le M23 intervient à un moment charnière, alors que la situation sécuritaire reste fragile dans plusieurs provinces de l’Est. Le M23, mouvement rebelle actif dans la région depuis de nombreuses années, est régulièrement accusé de déstabiliser la zone frontalière. Les observateurs politiques s’interrogent déjà sur l’impact de cette suspension d’accords, notamment sur d’éventuelles initiatives de paix ou de coopération régionale.

Pour de nombreux habitants de la RDC, cette annonce suscite autant d’espoirs que d’interrogations. Certains y voient un signal fort envoyé aux groupes armés et une volonté de renforcer la souveraineté nationale. D’autres redoutent que l’absence de partenariats officiels n’entraîne une fragmentation des efforts diplomatiques et militaires dans la région.
Réactions de la communauté internationale
Au sein de la communauté internationale, on suit de près l’évolution de la situation. Des représentants diplomatiques ont salué la décision de l’Alliance Fleuve Congo de clarifier sa position, tout en exhortant les autorités congolaises à poursuivre le dialogue avec l’ensemble des parties prenantes pour ramener une paix durable. Les organisations de défense des droits de l’homme insistent, pour leur part, sur l’importance de la protection des civils, soulignant que la priorité demeure la stabilité de la région et la sécurité des populations.
Quelles perspectives pour l’avenir ?
Alors que l’AFC promet de rendre publiques les raisons profondes de cette suspension « dans un proche avenir », les regards se tournent vers les autres acteurs politiques et sociaux de la RDC. Les négociations avec divers mouvements rebelles, dont le M23, restent au cœur des discussions pour mettre fin aux violences dans l’Est du pays.

Cette décision de l’Alliance Fleuve Congo pourrait bien rebattre les cartes et redéfinir les alliances sur le terrain. Pour l’heure, la population congolaise attend davantage de clarté sur les intentions de l’AFC et espère que cette annonce marquera un tournant positif vers la paix et la prospérité de la RDC.
Par Freddy Badibanga , correspondant spécial à Bukavu
Rédaction Africacoeurnews