Félix Tshisekedi hautement représenté
Addis-Abeba, le 14 février 2025 – Dans un contexte de tension exacerbée et de souffrances humanitaires sans précédent, la Première Ministre de la République Démocratique du Congo, Judith Suminwa Tuluka, est intervenue aujourd’hui au Conseil de paix et de sécurité de l’Union Africaine à Addis-Abeba, portant haut les aspirations d’un peuple meurtri et déterminé à préserver sa souveraineté.
Au nom du Président Félix Tshisekedi, Mme Suminwa Tuluka a vigoureusement dénoncé l’agression répétée du Rwanda sur le sol congolais. « Nous exigeons le retrait immédiat des troupes rwandaises de notre territoire, ainsi que la fin des violations flagrantes de notre intégrité territoriale, » a-t-elle affirmé avec une détermination qui résonne comme un appel solennel à la justice et à la paix sur le continent.
Une Crise Humanitaire AlarmanteL’urgence de la situation n’est plus à démontrer. Dans la ville de Goma, plus de 3 000 vies ont été fauchées et des milliers de citoyens forcés de fuir leurs foyers, victimes collatérales d’un conflit qui menace de déstabiliser toute la région. Ce drame humanitaire, qui touche au cœur même de la République Démocratique du Congo, incite Mme Suminwa Tuluka à demander des sanctions concrètes contre le Rwanda, afin de mettre un terme aux violations des droits humains et de prévenir une escalade de la violence.
Un Sommet, Une Opportunité pour l’Unité Africaine

Ce sommet à Addis-Abeba se présente comme une plateforme cruciale pour la solidarité africaine. « Ce n’est pas seulement un débat politique, c’est l’avenir de notre continent qui est en jeu, » a-t-elle souligné. En appelant à l’unité et à l’action collective, la Première Ministre exhorte les dirigeants africains à se lever en défense de la paix et de la souveraineté de la RDC, rappelant que la stabilité d’un pays africain affecte inévitablement l’ensemble du continent.
Le Pari de la Diplomatie et de la Justice

Dans une Afrique en quête de renouveau, cette démarche s’inscrit dans une volonté plus large de réaffirmer les valeurs de respect des droits humains et de la souveraineté nationale. Tandis que la communauté internationale observe avec attention, la voix ferme de la RDC résonne comme une invitation à l’action, appelant à une diplomatie courageuse et à des mesures concrètes pour mettre fin à une agression qui ne peut être tolérée.
À l’heure où les échos de Goma se mêlent aux aspirations d’un peuple en quête de justice, le Conseil de paix et de sécurité de l’Union Africaine se doit de répondre présent et de porter haut le flambeau d’une solidarité authentique entre nations. La RDC, par l’intermédiaire de sa Première Ministre, affirme ainsi sa détermination à ne pas laisser l’agression et l’injustice compromettre l’avenir de ses citoyens et de l’ensemble du continent africain.