Enquête sur une opération aux motivations troubles
Owendo, 11 février 2025 – Dans un communiqué officiel N°069, le Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI), à travers son porte-parole le Colonel Ulrich MANFOUMBI MANFOUMBI a révélé qu’un acte de sabotage avait été perpétré contre les installations de la centrale électrique d’Alénakiri, un site stratégique situé dans la commune d’Owendo, en périphérie de Libreville. Cet incident grave, qui pourrait avoir des conséquences dramatiques sur l’approvisionnement en électricité de la capitale, soulève de nombreuses interrogations sur ses auteurs et leurs motivations réelles.
Une attaque planifiée ?

Selon certaines sources, les dégâts constatés à la centrale d’Alénakiri ne relèvent pas d’un incident technique, mais bien d’un acte prémédité, orchestré avec un savoir-faire inquiétant. Des éléments indiquent une intrusion ciblée sur des infrastructures critiques, laissant penser à une action coordonnée.
Si les autorités restent prudentes sur l’identité des auteurs, certaines pistes évoquent des factions opposées à la transition en cours, cherchant à fragiliser l’État à travers une guerre d’usure contre les services publics. « Il ne s’agit pas d’un simple vandalisme. Nous avons affaire à une attaque méthodique contre un site clé », confie un expert en sécurité énergétique sous couvert d’anonymat.
Des ramifications politiques ?

Depuis le 30 août 2023, le Gabon traverse une phase de reconstruction institutionnelle sous la houlette du CTRI. Si de nombreux efforts ont été entrepris pour stabiliser le pays, des poches de résistance subsistent. Certaines forces, en désaccord avec la transition, pourraient être tentées d’user de manœuvres clandestines pour saboter les avancées du régime.
« Couper l’électricité à Libreville, c’est plonger des milliers de familles dans le noir, perturber l’activité économique et alimenter le mécontentement populaire », analyse un politologue local. Un scénario qui profite à ceux qui veulent fragiliser l’image du pouvoir en place et créer une crise de confiance.
Vers une réponse musclée des autorités

Face à la gravité des faits, le CTRI a promis des sanctions exemplaires contre les auteurs de cette attaque. « Ce crime ne restera pas impuni. Nous mettrons tout en œuvre pour identifier et traduire en justice les coupables », a déclaré le porte-parole du comité de transition.
Des enquêtes sont en cours, mobilisant les forces de sécurité et les experts en infrastructures énergétiques. Des mesures renforcées de surveillance ont été mises en place autour des sites stratégiques du pays, afin d’éviter d’éventuelles récidives.
Un peuple pris en otage
Au-delà des considérations politiques, ce sabotage a un impact direct sur la population. Dans certains quartiers de Libreville et d’Owendo, les coupures d’électricité se multiplient, affectant les ménages, les hôpitaux et les entreprises.
« Nous subissons déjà des délestages, et maintenant on nous plonge encore plus dans le noir ? Pourquoi s’en prendre aux installations qui servent à tous ? », s’indigne un riverain d’Owendo.
Alors que les Gabonais attendent des réponses, une question demeure : qui se cache derrière cet acte de sabotage et jusqu’où ces actions pourraient-elles aller ?
L’enquête suit son cours.
https://fr.apanews.net/news/gabon-sabotage-a-alenakiri-le-ctri-promet-des-sanctions/


