Le FCC trace la voie pour 2025
Kinshasa, 4 janvier 2025 – Dans un climat de crise multiforme inédit depuis un quart de siècle, le Front Commun pour le Congo (FCC) a livré un message empreint de gravité et de détermination à ses membres et à l’ensemble de la population congolaise. Ce discours, tenu par Raymond Tshibanda N’Tungamulongo, président du FCC, se veut un rappel au devoir national et une critique acerbe de l’actuelle gouvernance.
Un appel à la mobilisation nationale
Rompre avec les traditions : tel semble être le mot d’ordre du FCC. En optant pour le 4 janvier, date symbolique de la lutte pour la liberté et la justice amorcée en 1959, Raymond Tshibanda a transformé les traditionnels vœux de nouvel an en une plateforme de réflexion sur l’état du pays.
Dans une allocution poignante, le président du FCC a dénoncé la mainmise d’une « caste tribalo-politique », qu’il accuse d’opprimer les libertés fondamentales et de détourner les richesses nationales. Il a également salué la mémoire des martyrs de l’indépendance, appelant à un éveil citoyen pour perpétuer leur héritage.
Un rappel de l’héritage de Joseph KabilaLe message a également été marqué par une évocation de l’ancien président Joseph Kabila Kabange. Le FCC a rappelé ses paroles du 23 janvier 2019, où il déclarait : « Avec votre concours, j’ai fait ma part, pour l’heure. » Ces mots, réaffirmés dans le contexte actuel, prennent des allures d’invitation à poursuivre la vision d’un Congo uni et prospère.
Le FCC a exhorté la population à ne pas céder au découragement face à ce qu’il qualifie de « silence complice » des dirigeants actuels. « Avec Dieu, guidant le Raïs, le succès est ‘100% sûr’ ! », a martelé Raymond Tshibanda, réaffirmant la nécessité d’une foi inébranlable dans la lutte.
2025 : Une année décisive
Pour le FCC, 2025 marque un tournant. Le pays, confronté à des crises économiques, sociales et politiques, est à un point de bascule. Le message de Raymond Tshibanda se veut à la fois un cri d’alarme et un appel à l’action collective pour bâtir une nation unie et prospère.
« 2025 doit être l’année de la fin du calvaire des populations congolaises », a-t-il conclu, porteur d’un message d’espoir, mais aussi d’une exigence de responsabilité partagée.
Alors que le pays s’avance vers une année électorale décisive, les mots du FCC résonnent comme un appel à l’éveil citoyen. Face aux défis, le Congo est sommé de choisir entre l’inaction ou la renaissance.
