vendredi 15 novembre 2024
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Revendications enseignants: grève, salaires impayés, actions prévues en cas d’échec.

Les revendications des enseignants pour le paiement des salaires perdus

Grève des enseignants à Kabambare

Les enseignants du territoire de Kabambare, dans la province du Maniema, ont entamé une grève le 8 avril pour réclamer le paiement de deux mois de salaire (février et mars). Ils dénoncent également le paiement partiel des salaires pour les enseignants du primaire, les retards de paiement causés par la Caritas et les retenues « intempestives » lors des retraits aux shops Vodacom.

Le délégué syndical du SYECO, Raphaël Sefu, a appelé les autorités compétentes à s’impliquer pour trouver une solution à cette grève qui perturbe l’année scolaire. Les enseignants grévistes refusent d’être payés par l’IFOD et la Caritas, et exigent que le gouvernement désigne une meilleure banque pour le paiement de leurs salaires.

La grève affecte des milliers d’élèves à Kabambare, risquant de perturber gravement l’année scolaire.

Menace de marche des enseignants du Kasaï-Oriental

Les enseignants impayés de la province du Kasaï-Oriental menacent d’organiser une marche de colère après près de dix ans sans salaire. Le collectif des enseignants a rencontré le maire de Mbuji-Mayi pour demander de l’aide, mais en vain.

Seulement un petit nombre d’enseignants ont été payés après un recensement ordonné par le président de la République. Certains territoires et écoles ont reçu leur salaire, mais les enseignants de la commune de Bipemba restent impayés.

Certains enseignants ont même abandonné l’enseignement pour trouver un autre emploi. Le porte-parole du collectif, pasteur Samy Bafulu, demande à l’Etat de s’impliquer pour que les enseignants soient enfin payés.

Revendications des professeurs de l’Université de Kisangani

Les professeurs de l’Université de Kisangani réclament le paiement de leur salaire du mois de mars qui n’a pas encore été versé jusqu’à la deuxième moitié du mois d’avril. L’Association des Professeurs de l’Université de Kisangani (APUKIS) dénonce ce retard récurrent et demande au gouvernement de verser les salaires de mars et d’avril avant le 27 avril.

Ils demandent également une régularisation des paiements avant le 30 de chaque mois, menaçant d’user de tous les moyens légaux pour revendiquer leurs droits.

En conclusion, les enseignants réclament le paiement d’un mois de salaire perdu en raison de retards, de paiements partiels et de problèmes de gestion des salaires qui affectent leur stabilité financière et leur capacité à exercer leur métier dans des conditions décentes. Ces revendications mettent en lumière les défis persistants auxquels sont confrontés les enseignants en RDC en matière de rémunération et de conditions de travail.

Impact du paiement des salaires des enseignants par la banque Equity BCDC en RDC

Refus du paiement par mobile money

Les enseignants du territoire de Pangi, dans le Maniema, ont exprimé leur refus du paiement de leurs salaires par la banque Equity BCDC via le mobile money. Selon le représentant du SYECO, Katabi Kambili Émile, ce mode de paiement imposé par la Caritas Kasongo les pénalise fortement.

Ils doivent parcourir de longues distances pour toucher leur salaire, ce qui les contraint parfois à laisser leurs enfants seuls à la maison. Ce processus les empêche également d’atteindre les 222 jours de classe requis par an, certains enseignants ne parvenant qu’à en faire 150 en raison de ces contraintes.

Qualification du paiement de « satanique »

Le paiement par transfert mobile est qualifié de « satanique » par les enseignants, soulignant les conséquences négatives de ce mode de paiement sur leur vie professionnelle et personnelle. Cette critique met en lumière les difficultés rencontrées par les enseignants dans l’exercice de leur métier en raison de ce processus de paiement imposé.

Le refus de ce mode de paiement souligne la nécessité pour les institutions financières de prendre en compte les besoins et les réalités des bénéficiaires de leurs services, en particulier dans des contextes où l’accessibilité et la praticité des solutions de paiement sont cruciales.

Impact sur la productivité des enseignants

En obligeant les enseignants à consacrer du temps et des efforts supplémentaires pour toucher leur salaire, le paiement par mobile money affecte directement leur productivité et leur engagement professionnel. Cette situation souligne l’importance pour les institutions financières de concevoir des solutions de paiement adaptées aux besoins et contraintes des utilisateurs, afin de favoriser leur bien-être et leur efficacité au travail.

La critique des enseignants envers la banque Equity BCDC met en lumière les enjeux liés à l’accessibilité et à la praticité des services financiers, soulignant la nécessité d’une approche centrée sur l’utilisateur pour répondre efficacement aux besoins des populations locales.

En conclusion, le refus des enseignants du territoire de Pangi de recevoir leur salaire via le mobile money de la banque Equity BCDC met en lumière les défis auxquels sont confrontés les travailleurs locaux en matière de paiement des salaires. Cette critique souligne l’importance pour les institutions financières de prendre en compte les réalités et les besoins des utilisateurs dans la conception de leurs services, afin de favoriser une relation de confiance et de soutien mutuel.

Impact de la disponibilité en temps des listings de paiement sur les enseignants

Importance de la connaissance des listings de paiement

Les enseignants ont besoin de connaître la disponibilité en temps des listings de paiement pour planifier leurs finances personnelles.

Cela leur permet de prévoir leurs dépenses et de gérer leur budget de manière efficace.

Sans cette information, les enseignants peuvent rencontrer des difficultés financières imprévues.

Impact sur la stabilité financière

La connaissance des listings de paiement en temps opportun est essentielle pour assurer la stabilité financière des enseignants.

En connaissant à l’avance quand ils seront payés, les enseignants peuvent éviter les retards de paiement et les difficultés financières qui en découlent.

Cela leur permet également de planifier des investissements à long terme et de prendre des décisions financières éclairées.

Conséquences des retards de paiement

Les retards de paiement peuvent entraîner des difficultés financières importantes pour les enseignants.

Cela peut les contraindre à emprunter de l’argent à des taux d’intérêt élevés pour subvenir à leurs besoins quotidiens.

En connaissant à l’avance la disponibilité des listings de paiement, les enseignants peuvent éviter ces situations précaires.

En conclusion, la connaissance en temps opportun des listings de paiement est cruciale pour les enseignants afin de garantir leur stabilité financière, de planifier efficacement leurs dépenses et d’éviter les difficultés financières causées par les retards de paiement. Cela leur permet de gérer leur budget de manière responsable et de prendre des décisions financières éclairées pour assurer leur bien-être financier.

Actions prévues par les enseignants en cas de non-satisfaction de leurs revendications

Grève sèche et boycott des épreuves certificatives

Face au non-respect des engagements pris par le gouvernement lors des assises de Bibwa, les enseignants de la République Démocratique du Congo envisagent de déclencher une grève sèche. Cette action pourrait être accompagnée d’un boycott des épreuves certificatives de l’édition 2024, mettant ainsi en péril le bon déroulement des examens.

Les délégués syndicaux et représentants des corps statutaires de l’Enseignement Supérieur et Universitaire (ESU) menacent également d’une grève générale et sèche si le gouvernement ne répond pas favorablement à leurs préoccupations dans un délai de 48 heures.

Cessation collective des enseignements

En cas de non-satisfaction de leurs revendications, les enseignants pourraient décider d’une cessation collective des enseignements dans tous les établissements publics d’enseignement primaire, secondaire et technique. Cette mesure radicale vise à faire pression sur le gouvernement pour qu’il réponde aux demandes des enseignants.

L’intersyndicale des enseignants de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique (EPST) envisage également de boycotter les évaluations certificatives de 2024 si aucune avancée significative n’est constatée dans le respect des accords de la commission paritaire de Bibwa.

Reprise de la grève après suspension

Après avoir suspendu leur grève suite à des pourparlers avec les autorités, certains enseignants pourraient reprendre le mouvement de grève si leurs revendications ne sont pas entièrement satisfaites. C’est le cas des enseignants du territoire de Kabambare, dans la province du Maniema, qui menacent de reprendre la grève à partir du 8 avril 2024 si le paiement de leur salaire à partir du mois de février n’est pas régularisé.

Les professeurs des universités du Sud-Kivu ont également décrété une grève de 14 jours renouvelable pour réclamer les salaires impayés. Si aucune solution n’est trouvée, ils pourraient prendre d’autres actions pour faire entendre leurs revendications.

En conclusion, les enseignants de la République Démocratique du Congo sont prêts à intensifier leurs actions si le gouvernement ne répond pas favorablement à leurs demandes. La grève, le boycott des examens et la cessation des enseignements sont parmi les mesures envisagées pour faire pression sur les autorités et obtenir satisfaction. La situation reste tendue et pourrait s’aggraver si aucun compromis n’est trouvé dans les plus brefs délais.

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