Détails de la décision d’expulsion du PAD
Contexte de la décision
La décision de justice ordonnant l’expulsion du PAD du domaine qu’il occupe illégalement a été rendue le 19 avril 2024 par le Tribunal de première instance de Douala Bonanjo. Cette décision a été contestée par le PAD qui a déposé une requête devant la Cour d’Appel du Littoral. L’affaire oppose le PAD à l’Etat du Cameroun, représenté par le Cabinet Conseil Atou. La prochaine étape de cette affaire se déroulera le 10 mai 2024 devant la Cour d’Appel du Littoral.
Le litige autour de l’occupation du domaine du Port autonome de Douala
Les arguments du Port autonome de Douala
Le Port autonome de Douala conteste l’expulsion ordonnée par le Tribunal de première instance de Douala Bonanjo concernant les immeubles de l’ex-Onpc. Cette décision a été contestée par le Pad, qui a déposé une requête aux fins de défenses à l’exécution contre le jugement.
Le Port autonome de Douala souligne l’importance de la certification ISPS pour la sécurité maritime et l’économie camerounaise. Des experts américains en sécurité et sureté portuaire ont été mandatés pour réévaluer la sécurité du port, en lien avec cette certification cruciale.
Le Port autonome de Douala met en avant le décret de réorganisation de janvier 2019 encadrant le litige en question. Ce décret a un impact direct sur la gestion et l’occupation des immeubles en question, renforçant ainsi la position du Pad dans ce différend.
Accusations de l’officine à la solde du PAD contre la Justice et les Juges de la Cour d’Appel de Douala
Accusations de corruption et de partialité
L’officine à la solde du PAD accuse la Justice et les Juges de la Cour d’Appel de Douala de corruption et de partialité. Selon elle, des pots-de-vin seraient versés pour influencer les décisions judiciaires en faveur du PAD, remettant en question l’intégrité du système judiciaire.
Elle affirme que des arrangements secrets sont conclus en coulisses pour favoriser les intérêts du PAD, compromettant ainsi l’indépendance et l’impartialité de la Justice.
Obstruction à la justice
Une autre accusation portée par l’officine est l’obstruction à la justice de la part des Juges de la Cour d’Appel de Douala. Elle prétend que des manœuvres sont orchestrées pour retarder ou bloquer les procédures judiciaires défavorables au PAD.
Elle dénonce des pratiques visant à entraver la vérité et à protéger les intérêts du PAD, mettant ainsi en péril la justice et l’équité dans le système judiciaire.
Ingérence politique
Enfin, l’officine à la solde du PAD accuse les Juges de la Cour d’Appel de Douala d’ingérence politique. Elle affirme que des pressions politiques sont exercées sur les magistrats pour influencer les décisions judiciaires en faveur du PAD.
Elle souligne que cette ingérence compromet l’indépendance de la Justice et la séparation des pouvoirs, jetant ainsi le discrédit sur le système judiciaire et ses acteurs.