Les conséquences des bombardements à Goma
Le bilan provisoire du gouverneur du Nord-Kivu
Le gouverneur du Nord-Kivu a dressé un bilan provisoire des bombardements des sites des déplacés près de Goma le 3 mai 2024. Selon ce bilan, il y a eu 14 morts et 35 blessés lors de l’attaque qualifiée de crime de guerre.
Les bombes présumées larguées par les rebelles du M23 ont touché le site de Lushagala, situé dans un camp de personnes déplacées dans le quartier Mugunga.
Cette attaque a suscité des condamnations de la part du gouvernement, de la société civile et de la Monusco.
Les réactions internationales
Les États-Unis ont condamné fermement l’attaque lancée par l’armée rwandaise et les rebelles du M23 contre un site de déplacés à Goma, tuant une dizaine de personnes.
Les USA se disent préoccupés par l’expansion des RDF et du M23 dans l’est de la RDC, ayant contribué au déplacement de plus de 2,5 millions de personnes.
Ils soutiennent les efforts diplomatiques pour une résolution pacifique du conflit et demandent aux parties de prendre des mesures pour apaiser les tensions et protéger les populations civiles.
Les appels à l’action
Denis Mukwege a condamné fermement le bombardement d’un site des déplacés à Goma par le M23 et l’armée rwandaise. Il appelle la communauté internationale à agir contre le Rwanda et à mettre fin à l’impunité.
Il critique également le gouvernement congolais pour son comportement face à l’agresseur, Paul Kagame.
Le gouvernement congolais a également condamné l’attaque qui a causé la mort de plus de 20 personnes.
Mesures pour soutenir les jeunes entrepreneurs en RDC
Propositions de Joseph Mbuyi Mukendi
Joseph Mbuyi Mukendi propose de laisser champ libre à tous les entrepreneurs pour compétir loyalement.
Il recommande de réaliser des contrôles sur l’application de la loi et d’imposer des sanctions aux entreprises qui la violent.
Il suggère de réviser le régime des sanctions et de vérifier les employés pour favoriser les compétences congolaises.
Il encourage à promouvoir les PME pour la création d’emplois et à revoir les pratiques négatives liées aux attestations d’enregistrement et à la désignation des entreprises pour les marchés.
Objectifs et actions de la Commission Nationale Jeunes Entrepreneurs de la FEC (CNJE)
Objectifs et actions suite à la table ronde du 3 mai 2024
Lors de la table ronde du 3 mai 2024 à Kinshasa, la CNJE a défini plusieurs objectifs et actions pour soutenir les jeunes entrepreneurs congolais.
Un des objectifs principaux est de promouvoir la création d’emplois et le développement économique en favorisant l’entrepreneuriat chez les jeunes.
La CNJE prévoit également de mettre en place des programmes de formation et d’accompagnement pour renforcer les compétences des jeunes entrepreneurs.
Une collaboration étroite avec les institutions financières et les partenaires internationaux est envisagée pour faciliter l’accès au financement pour les jeunes entrepreneurs.
Par ailleurs, la CNJE compte élaborer des plaidoyers et des recommandations à présenter aux autorités pour améliorer le climat des affaires et soutenir l’essor des jeunes entrepreneurs congolais.
Réactions aux bombardements des sites des déplacés près de Goma
Réactions internationales
Les ambassades de l’Allemagne, Belgique, Brésil, Canada, Espagne, France, Irlande, Japon, Norvège, Pays-Bas, Royaume-Uni, Suède et la délégation de l’Union européenne ont exprimé leur profonde préoccupation face à l’escalade de la violence à l’Est de la RDC. Ils ont appelé à une désescalade des hostilités pour assurer l’accès humanitaire à la population dans le besoin et rétablir la paix. Ils ont soutenu les initiatives régionales de paix et condamné fermement les violences sexuelles. Ils ont demandé la protection des sites des déplacés et la création de sites supplémentaires avec des services de base. Un processus de désengagement progressif de la Monusco est également évoqué.
Le G7 a également condamné fermement la reprise des attaques du Mouvement du 23 mars (M23) avec le soutien des troupes rwandaises dans l’Est de la RDC. Ils ont appelé à une « solution diplomatique négociée » à ce conflit. Les ministres des Affaires étrangères du G7 ont affirmé qu’ils sont « prêts » à travailler avec les pays de la région des Grands Lacs pour s’attaquer aux causes profondes des cycles de violence dans l’Est de la RDC. Le G7 a condamné tous les groupes armés opérant en RDC et a exigé la cessation immédiate des hostilités et de toute nouvelle avancée du M23 ainsi que son retrait de toutes les zones occupées.
Réactions locales
Le gouverneur du Nord-Kivu, le général major Peter Cirimwami, a dressé un bilan provisoire des bombardements des sites des déplacés près de Goma le 3 mai 2024, faisant état de 14 morts et 35 blessés. Il a qualifié cette attaque de crime de guerre et a appelé à la résilience et la résistance face à ces actes de terrorisme. Les bombes présumées larguées par les rebelles du M23 ont tué une dizaine de civils dans la périphérie de Goma. Ces événements ont suscité des condamnations de la part du gouvernement, de la société civile et de la Monusco.
Le ministre de la Communication et des Médias, Patrick Muyaya Katembwe, a accusé l’armée rwandaise et les supplétifs terroristes du M23 d’être responsables de cette attaque. Il a qualifié cet acte de crime de guerre et a promis que « le temps de la justice va arriver ». Il a également rappelé des attaques similaires précédentes, notamment sur le marché Mugunga en février dernier.
Réactions des organisations internationales
La cheffe de la Monusco, Bintou Keita, a condamné fermement le bombardement des sites de déplacés à Goma, causant la mort de plusieurs civils, dont 6 enfants, et de nombreux blessés. Elle a exprimé ses condoléances aux familles des victimes et a appelé à traduire en justice les auteurs de ces actes qualifiés de crimes de guerre. Bintou Keita a rappelé aux parties au conflit l’obligation de protéger les populations civiles en vertu du droit humanitaire international. Elle a également encouragé les autorités congolaises à garantir le caractère civil des sites de personnes déplacées et à maintenir l’accès humanitaire.
Le HCR et l’UNICEF ont également condamné fermement le bombardement des sites des déplacés à Goma, en RDC, causant la mort d’au moins 12 personnes et blessant 30 autres, principalement des femmes et des enfants. Angèle Dikongué-Atangana, représentante du HCR, a dénoncé cet acte de violence cruel et a appelé à mettre fin à cette violence insensée. Grant Leaity, représentant de l’UNICEF, a demandé le retrait des positions militaires des zones civiles pour trouver une solution pacifique au conflit.
En conclusion, les réactions aux bombardements des sites des déplacés près de Goma le 3 mai 2024 ont été fortes tant au niveau international, local que des organisations internationales. Les condamnations des actes de violence, les appels à la justice et à la protection des populations civiles ont été au cœur des réponses exprimées. Il est essentiel de poursuivre les efforts pour mettre fin à ces violences et assurer la sécurité des personnes déplacées dans la région.