Les défis de la production locale de caoutchouc en RDC en 2024
Insécurité et conflits tribaux dans le parc agro-industriel de Bukanga Lonzo
La production locale de caoutchouc en République démocratique du Congo est confrontée à des difficultés majeures, notamment dans le parc agro-industriel de Bukanga Lonzo. Depuis 2022, des conflits tribaux ont entraîné une insécurité croissante dans la région, avec des incursions et des vols de biens.
En janvier 2024, des agents ont été tués, des feux de brousse ont endommagé les infrastructures et des biens ont été volés. Une enquête a révélé que 205 millions USD ont été perdus dans ce projet, en partie à cause de partenaires inexpérimentés et de surfacturations.
Exploitation artisanale du bois d’œuvre et manque de cadre légal clair
L’exploitation artisanale du bois d’œuvre en République démocratique du Congo est très lucrative, avec plus de 90% du bois provenant de ce secteur. Cependant, le manque de cadre légal clair a entraîné une exploitation souvent illégale.
Une enquête menée dans trois provinces forestières a révélé que des permis politiques sont délivrés par des autorités provinciales, favorisant ainsi l’illégalité. Ces permis sont attribués à des personnalités politiques, administratives, militaires et judiciaires, sans preuve de paiement.
Corruption et pertes financières liées à l’industrie pétrolière
Le gouvernement de la République démocratique du Congo a réussi à réduire de manière significative les pertes financières liées à l’industrie pétrolière. Cependant, des ajustements des prix à la pompe réalisés en 2022 et 2023 ont permis de diminuer les manques à gagner, passant de 548,8 millions USD en 2022 à 125,1 millions USD en 2023.
Le gouvernement s’est engagé à améliorer la gestion de la subvention pétrolière en renforçant le dispositif réglementaire existant. Des travaux sont en cours pour réviser les textes réglementaires déterminant le prix moyen frontière commercial.
Impact de la réduction des exportations de caoutchouc par l’ITRC sur l’économie de la RDC en 2024
Réduction des recettes douanières et pertes économiques
La réduction des exportations de caoutchouc par l’ITRC a entraîné une baisse significative des recettes douanières de la République démocratique du Congo en 2024. Cette diminution des rentrées financières a eu un impact direct sur l’économie du pays, causant des pertes économiques importantes.
Les secteurs dépendants des exportations de caoutchouc ont été particulièrement touchés, avec des conséquences sur l’emploi, les revenus des travailleurs et la croissance économique globale de la RDC.
Répercussions sur l’industrie locale du caoutchouc
La réduction des exportations de caoutchouc par l’ITRC a également eu des répercussions sur l’industrie locale du caoutchouc en RDC en 2024. Avec moins de débouchés à l’international, les producteurs locaux ont dû faire face à des difficultés pour écouler leur production et maintenir leurs activités.
Certaines régions qui dépendaient fortement de la production de caoutchouc ont été particulièrement affectées, avec des conséquences sociales et économiques importantes pour les populations locales.
Impact sur la balance commerciale et la croissance économique
La réduction des exportations de caoutchouc par l’ITRC a eu un impact négatif sur la balance commerciale de la RDC en 2024. Avec moins de revenus provenant des exportations de caoutchouc, le pays a dû faire face à des déséquilibres dans ses échanges commerciaux, ce qui a eu des conséquences sur sa croissance économique globale.
La diminution des exportations de caoutchouc a également affecté la compétitivité de l’économie congolaise sur le marché mondial, mettant en lumière la nécessité pour le pays de diversifier ses sources de revenus et de renforcer d’autres secteurs économiques.
Les actions de la DGDA pour améliorer les recettes douanières en 2019
Les mesures prises par la DGDA
En 2019, la Direction générale des douanes et accises (DGDA) a pris des mesures spécifiques pour améliorer les recettes douanières sur les importations de caoutchouc synthétique.
Ces actions visaient à renforcer la collecte des recettes douanières et à optimiser les revenus générés par les importations de caoutchouc synthétique.
La DGDA a mis en place des stratégies ciblées pour contrôler et superviser les flux d’importations de caoutchouc synthétique, afin d’assurer une perception efficace des droits de douane.
Importations de caoutchouc synthétique en RDC en 2019
Part des importations de caoutchouc synthétique
En 2019, les importations de caoutchouc synthétique en République démocratique du Congo étaient principalement dominées par la Chine pour les produits neufs, tandis que la France et la Belgique étaient les principaux fournisseurs pour les produits d’occasion.
La Chine représentait une part importante des importations de caoutchouc synthétique en RDC, bien que les produits d’occasion en provenance d’Europe aient également joué un rôle significatif sur le marché congolais.
Les produits chinois étaient de moins en moins préférés par rapport aux produits européens d’occasion, notamment pour les pneumatiques, ce qui a eu un impact sur les importations totales de caoutchouc synthétique dans le pays.
