Les irrégularités dénoncées lors des élections au Kongo-Central
Actes de corruption et d’insubordination
Un groupe de députés provinciaux du Kongo-Central a dénoncé des irrégularités lors des élections, notamment des actes de trafic d’influence et d’usage de faux dans le processus de cooptation des chefs coutumiers.
La Symocel a critiqué vivement ce processus, soulignant des tensions et des remous causés par l’implication de certains acteurs politiques.
Luc Lutala, coordonnateur national de la Symocel, a illustré la situation dans la province du Kasaï Central, où le processus de cooptation est entaché de contestations et de mise en cause du cadre légal.
Contestation des résultats et demande de correction
Des députés invalidés ont appelé à la correction des « erreurs matérielles de la Cour constitutionnelle » lors des élections législatives.
Leur porte-parole, Aine-Gustave Ohaki Andiyo, a souligné que certains politiques n’ont jamais été présentés devant la Cour.
Ils ont demandé l’implication du chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, pour corriger ces erreurs et revenir aux résultats publiés par la CENI.
Appel à la justice et à la transparence
La Symocel recommande à la CENI de publier la deuxième liste des personnes incriminées dans la détention des DEV et de la transmettre à la Cour Constitutionnelle pour invalidation.
Elle appelle à sauver la démocratie congolaise en examinant les contentieux de manière objective, en citant notamment les cas de Médard Kankolongo et Bahirwe Mutabunga Justin.
L’opposition a demandé l’annulation des élections en raison de ces irrégularités.
Les conséquences des pratiques de corruption électorale en RDC
Impact sur la légitimité des élus
Les pratiques de corruption électorale sapent la légitimité des élus, remettant en question la représentativité démocratique des gouverneurs, vice-gouverneurs et sénateurs.
Ces actes discréditent le processus électoral et alimentent le scepticisme de la population envers les institutions politiques.
Menace pour la démocratie
La corruption électorale fragilise les fondements de la démocratie en favorisant des élus non légitimes et en sapant la confiance des citoyens dans le système politique.
Elle compromet l’intégrité des élections et nuit à la stabilité politique du pays.
Impact sur le développement
Les pratiques de corruption électorale détournent des ressources qui pourraient être investies dans le développement du pays, affectant négativement les services publics et l’économie.
Cela crée un cercle vicieux de mauvaise gouvernance et de sous-développement.
En conclusion, les pratiques de corruption électorale en RDC ont des conséquences dévastatrices sur la légitimité des élus, la démocratie et le développement du pays. Il est crucial de lutter contre ces pratiques pour préserver l’intégrité du processus électoral et garantir une gouvernance transparente et efficace.
Les Accusations Contre Clovis Elongama, Pierre Banzenga et Jean-Pierre Bopanga par le MLC
Corruption et Insubordination
Le Mouvement de libération du Congo (MLC) et ses alliés ont accusé Clovis Elongama, Pierre Banzenga et Jean-Pierre Bopanga de corruption et d’insubordination envers le parti politique.
Les députés provinciaux ont été suspendus de l’Assemblée provinciale de l’Équateur pour ces accusations graves.
Le MLC demande l’invalidation de leurs mandats en raison de ces comportements répréhensibles.
Menaces de Mhyrhand Mulumba envers les députés provinciaux du Kasaï-Central
Menaces de recrutement de « mercenaires » en cas de non-élection de son candidat
Le 22 avril 2024, Mhyrhand Mulumba, proche du gouverneur du Kasaï-Central, a proféré des menaces graves à l’encontre des députés provinciaux lors de l’élection du gouverneur prévue le 29 avril 2024. Il a menacé de recruter des « mercenaires » pour brutaliser les députés si ces derniers n’élisent pas son candidat gouverneur lors du scrutin à venir.
Ces menaces antidémocratiques visent à influencer le vote des députés provinciaux en faveur du candidat soutenu par Mhyrhand Mulumba, portant ainsi atteinte à la liberté de choix des élus et à l’intégrité du processus électoral.
Les députés provinciaux du Kasaï-Central sont ainsi confrontés à des pressions et des intimidations inacceptables dans le cadre de cette élection cruciale pour la gouvernance de la province.