La promesse non tenue de soutien à l’UNPC
Les tensions au sein de l’UNAFEC
Les récentes radiations au sein de l’UNAFEC, orchestrées par le président Jean Ladislas Longange, ont semé la discorde au sein du parti. En effet, deux vice-présidentes, dont Bibi Muloko, la femme de feu Gabriel Kyungu Wa Kumwanza, ont été radiées pour « trahison » et « insubordination ».
Ces décisions ont provoqué une réaction en chaîne, les membres du présidium suspendus ayant réagi en radiants à leur tour les responsables. Cette escalade de tensions internes fragilise l’unité et la cohésion au sein de l’UNAFEC, mettant en péril le progrès du parti.
Les appels à la cohésion
Face à cette situation critique, le Nouvel Agenda du Katanga ASBL, représenté par Agée Aje Matembo Toto, a lancé un appel pressant à la cohésion et au consensus au sein de l’UNAFEC. L’objectif est de préserver l’unité du parti et de trouver des solutions pacifiques aux conflits internes qui le déchirent.
Cet appel met en lumière la nécessité pour les membres et hauts cadres de l’UNAFEC de dépasser leurs intérêts personnels et de privilégier l’intérêt collectif. Seule une démarche basée sur le dialogue et la concertation pourra permettre de restaurer la confiance et l’harmonie au sein du parti.
Les implications pour l’UNPC
La promesse non tenue de soutien à l’UNPC découle directement des tensions et des dissensions au sein de l’UNAFEC. En effet, les conflits internes et les luttes de pouvoir ont détourné l’attention des objectifs politiques du parti, compromettant ainsi les alliances et les engagements pris.
Il est crucial pour l’UNAFEC de résoudre ses problèmes internes et de retrouver une stabilité politique pour pouvoir honorer ses promesses et engagements envers ses partenaires politiques, dont l’UNPC. La situation actuelle met en péril la crédibilité et la fiabilité du parti, compromettant ainsi ses relations avec d’autres formations politiques.
En effet, les tensions au sein de l’UNAFEC ont des répercussions directes sur ses alliances politiques, comme en témoigne la promesse non tenue de soutien à l’UNPC. Il est impératif pour le parti de surmonter ses divisions internes et de retrouver une cohésion pour préserver son intégrité et sa crédibilité sur la scène politique congolaise.
Le Soutien Financier Promis pour l’UNPC par le Gouvernement Suminwa
Retard dans la Concrétisation de l’Engagement
Le gouvernement Suminwa tarde à concrétiser son soutien financier promis pour l’organisation du Congrès Extraordinaire de l’UNPC, selon l’article publié le 23 avril 2024.
La délégation de l’UNPC, dirigée par Modeste Shabani, Jean-Marie Kassamba et Sylvie Bongo, a rappelé à la Première ministre Judith Suminwa l’importance de respecter cet engagement.
Jean-Marie Kassamba a souligné le besoin urgent de moyens pour l’UNPC afin d’organiser la corporation et soutenir le gouvernement.
Appel à l’Action et Mobilisation
Les organisations professionnelles des médias, dont l’UNPC, dénoncent la volonté politique de museler la presse en RDC.
La Dynamique de Zongo critique les actions du ministère public et du CSAC qui vont à l’encontre de la liberté de la presse.
La Dynamique se mobilise pour organiser le Congrès extraordinaire de l’UNPC en lançant une opération de cotisations spéciales.
Attentes et Recommandations pour l’Avenir
Le regroupement politique Action pour l’Unité Nationale (AUN) a plaidé pour la prise en compte du critère de la « technocratie » dans la formation du prochain gouvernement.
L’Union congolaise des femmes des médias (UCOFEM) a recommandé à l’équipe de communication de la Première ministre d’élargir le champ des médias partenaires pour assurer la visibilité de ses actions et promouvoir les mérites de la femme congolaise.
Le gouvernement dirigé par Judith Suminwa devra également faire face à des défis tels que les zones occupées par les rebelles du M23 et la situation socio-économique des Congolais.
En conclusion, malgré les appels pressants des acteurs de la presse et des organisations professionnelles, le gouvernement Suminwa n’a pas encore concrétisé son soutien financier promis pour l’organisation du Congrès Extraordinaire de l’UNPC. Cette situation soulève des inquiétudes quant à la garantie d’une presse libre et équitable en RDC. Les attentes et recommandations pour l’avenir restent fortes, mais il est crucial que des actions concrètes soient prises rapidement pour soutenir la presse et assurer son rôle essentiel dans la société congolaise.
L’importance de soutenir financièrement l’UNPC pour garantir la liberté de la presse en RDC
Les enjeux du soutien financier pour l’UNPC
Modeste Shabani, Jean-Marie Kassamba et Sylvie Bongo soulignent l’importance cruciale de libérer les moyens promis pour permettre à l’Union Nationale de la Presse du Congo (UNPC) de fonctionner correctement. Ces professionnels des médias mettent en avant le rôle essentiel de l’UNPC dans la préservation de la liberté de la presse en République Démocratique du Congo.
En effet, sans un soutien financier adéquat, l’UNPC risque de se retrouver dans une situation précaire, incapable de remplir sa mission de défendre les intérêts des journalistes et de promouvoir un environnement médiatique libre et démocratique. Le financement de l’UNPC est donc crucial pour garantir la pérennité de ses actions en faveur de la liberté de la presse.
Les besoins spécifiques de l’UNPC
Les professionnels des médias insistent également sur la nécessité d’un soutien logistique et humain pour les journalistes membres de l’UNPC. En effet, pour mener à bien leur travail d’information et de sensibilisation, les journalistes ont besoin de ressources matérielles et humaines adéquates. Sans ces moyens, leur capacité à remplir leur rôle crucial dans la société est compromise.
De plus, le financement de l’UNPC permettrait d’assurer la formation continue des journalistes, de renforcer leurs compétences et de garantir leur indépendance vis-à-vis des pressions politiques ou économiques. En investissant dans l’UNPC, le gouvernement contribuerait à renforcer la qualité du journalisme en RDC et à consolider la démocratie dans le pays.
Les implications de l’absence de soutien financier
Sans le soutien financier promis, l’UNPC risque de se retrouver dans une situation de précarité financière, mettant en péril ses actions en faveur de la liberté de la presse. En l’absence de moyens adéquats, l’UNPC pourrait être contrainte de réduire ses activités, voire de cesser ses actions de défense des journalistes et de promotion de la liberté d’expression.
Cela aurait des conséquences néfastes sur le paysage médiatique congolais, en affaiblissant la voix des journalistes et en limitant l’accès à une information libre et pluraliste pour les citoyens. Il est donc impératif que le gouvernement honore ses engagements envers l’UNPC pour garantir un environnement médiatique sain et démocratique en RDC.
En conclusion, le soutien financier promis à l’UNPC revêt une importance capitale pour la préservation de la liberté de la presse en République Démocratique du Congo. Les professionnels des médias Modeste Shabani, Jean-Marie Kassamba et Sylvie Bongo soulignent l’urgence de libérer les moyens promis pour permettre à l’UNPC de remplir pleinement sa mission et de contribuer à un journalisme indépendant et de qualité dans le pays.
Les Demandes adressées à la Première ministre Judith Suminwa
Renforcement de la Justice et du Secteur Agricole
La délégation de l’ATU-A, dont le député Paul Tshilumbu, a souligné l’importance de guérir la justice congolaise pour établir l’État de droit. Il a plaidé pour le développement du secteur agricole et la construction de routes de desserte agricole.
Il a insisté sur la nécessité d’accéder aux services sociaux de base et de régler les retards de paiement des fonctionnaires.
Assistance aux Déplacés de Kwamouth
Les déplacés de Kwamouth vivant à Bandundu-ville ont sollicité l’aide de la Première Ministre Judith Suminwa pour un retour sécurisé dans leurs villages. Certains demandent à Suminwa de s’imprégner de la situation sécuritaire à Kwamouth pour les aider à rentrer chez eux.
Ils ont également demandé une assistance humanitaire pour reconstruire leurs habitations et reprendre la vie dans cette région touchée par les atrocités.
Formation du Prochain Gouvernement
Laurent Batumona, cadre de l’Alliance des Acteurs Attachés au Peuple, a échangé avec la Première ministre Judith Suminwa sur la formation du prochain gouvernement. Elle a proposé un gouvernement de 45 ministres, mais le regroupement a demandé une révision de cette position pour des raisons d’unité nationale.
Le regroupement va discuter en interne pour proposer des listes en tenant compte de la géopolitique, de la compétence, de l’expérience, du genre et de la jeunesse.
Engagements Non Tenus et Situation de l’Enseignement Supérieur
L’APUKIN, représentée par le professeur David Lubo Yambele, a discuté des engagements non tenus par les gouvernements précédents, notamment en ce qui concerne la distribution des véhicules et la prime des recherches. Ils ont également demandé la pérennisation de l’assurance santé pour les professeurs.
Le secteur de l’enseignement supérieur et universitaire est crucial pour l’avenir du pays et nécessite une attention particulière, surtout avec la nouvelle réforme LMD.
Contrôle des Dépenses de Guerre et Situation dans l’Est du Pays
Le regroupement politique FPAU a discuté de la formation du prochain gouvernement avec la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka. Ils ont demandé un contrôle rigoureux des dépenses de guerre dans l’Est de la RDC.
Le gouvernement dirigé par Judith Suminwa est confronté à des défis majeurs, notamment la situation sécuritaire dans l’Est du pays et la crise socio-économique.