Les principaux objectifs de l’opération de répression menée par le préfet de Yaoundé contre le désordre des mototaxis sont les suivants :
1. Mettre fin à la circulation des motos dans le centre urbain de Yaoundé.
2. Appliquer les règles établies pour assurer l’ordre dans la ville.
3. Faire respecter l’interdiction de circuler dans le centre urbain par les mototaxis.
4. Faire appliquer les zones autorisées pour l’activité des mototaxis définies par un arrêté conjoint datant de 2012.
5. Maintenir l’ordre et garantir la sécurité dans la capitale.
Ces objectifs visent à réguler l’activité des mototaxis dans des zones spécifiques pour assurer la sécurité des habitants et l’ordre public dans la ville de Yaoundé.
Selon l’arrêté conjoint de 2012, l’activité des mototaxis à Yaoundé est autorisée uniquement dans certaines zones définies. Ces zones spécifiques comprennent les quartiers Mimboman, Ngoa-Ekellé, Mvog Ada, Mvog-Betsi, Mvog-Mbi, Mvog-Ati, Nkolbisson, Nkomo, Nkolanga, Nkolbikok, Nkomkana, Nkolfoulou, Nkolafamba, Nkolabanda, Nkolmesseng, Nkomo, Nkomkana, Nkomk
Le préfet de Yaoundé a pris plusieurs mesures pour assurer l’ordre et la sécurité dans la ville. Tout d’abord, il a lancé une opération de répression contre le désordre urbain en saisissant et en plaçant en fourrière une centaine de mototaxis. Cette action vise à mettre fin à la circulation des motos dans le centre urbain, conformément aux règles établies pour maintenir l’ordre dans la ville. Malgré l’interdiction de circuler dans le centre urbain, de nombreuses mototaxis continuaient d’y opérer, ce qui a motivé cette initiative du préfet. Il insiste sur le fait que cette opération n’est pas ponctuelle mais s’inscrit dans la durée. De plus, il rappelle que l’activité de mototaxi n’est pas interdite à Yaoundé, mais uniquement dans certaines zones définies par un arrêté conjoint datant de 2012. Ces mesures sont jugées nécessaires pour maintenir l’ordre et garantir la sécurité dans la capitale.
La réaction générale face à l’opération de répression contre le désordre des mototaxis à Yaoundé est mitigée. D’une part, la population locale semble divisée. Certains citoyens soutiennent cette action en soulignant l’importance de maintenir l’ordre et la sécurité dans la capitale. D’autres, en revanche, critiquent cette opération, arguant que les mototaxis sont un moyen de transport essentiel pour de nombreux habitants de Yaoundé.
Quant aux acteurs politiques locaux, les avis sont également partagés. Certains soutiennent fermement l’opération, affirmant qu’elle est nécessaire pour faire respecter les règles établies et maintenir l’ordre public. D’autres politiciens critiquent cette mesure, la jugeant trop sévère ou abusive. Certains pourraient même chercher à tirer profit de cette situation pour gagner des soutiens politiques en prenant position contre l’opération de répression.