mercredi 9 octobre 2024
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Opposition des habitants de la Cité Akan au marché.

Les habitants de la Cité Akan et leur lutte contre la construction du marché

Un projet contesté : l’absence de consultation

La construction d’un marché près de la Cité Akan suscite une vive opposition de la part des habitants, réunis au sein du Syndicat des copropriétaires et résidents. Leur principal argument repose sur le fait qu’ils n’ont pas été consultés concernant ce projet, malgré leur droit d’exploiter l’espace en question. Ce dernier, actuellement utilisé comme parking, est perçu par les résidents comme un espace vital pour leur quotidien.

Le président du syndicat, Torna Coulibaly, a exprimé lors d’un entretien avec la presse que cette situation est d’autant plus préoccupante qu’elle découle d’une ordonnance du District autonome d’Abidjan. Les habitants estiment qu’il est injuste que les autorités prennent des décisions sans tenir compte de leurs besoins et de leur droit d’usage de cet espace. Cette absence de consultation soulève des questions sur la transparence et la participation des citoyens dans les décisions qui les concernent directement.

En outre, Coulibaly a souligné que le gouverneur Cissé Bacongo n’est probablement pas au courant de certains faits concernant la situation des habitants de la Cité Akan. Cela met en lumière un manque de communication entre les autorités et les résidents, ce qui pourrait aggraver les tensions et les frustrations au sein de la communauté.

Un espace vital menacé

Les habitants de la Cité Akan considèrent l’espace actuellement utilisé comme parking non seulement comme un lieu de stationnement, mais aussi comme un élément essentiel de leur cadre de vie. La construction d’un marché dans cette zone pourrait entraîner une réduction significative de l’espace disponible pour les résidents, ce qui pourrait avoir des conséquences sur leur qualité de vie.

De plus, les résidents craignent que l’implantation d’un marché entraîne une augmentation du bruit, de la circulation et de l’insécurité dans leur quartier. Ces préoccupations sont légitimes, car l’arrivée d’un marché peut transformer un environnement calme en un lieu de forte activité commerciale, ce qui pourrait perturber la tranquillité des habitants.

Les membres du syndicat soulignent également que la création d’un marché pourrait favoriser l’occupation illégale de l’espace public, entraînant des problèmes de propreté et de sécurité. Ils craignent que les autorités ne soient pas en mesure de gérer efficacement ces nouveaux défis, ce qui pourrait nuire à la qualité de vie des résidents de la Cité Akan.

Appel à la rencontre avec les autorités

Face à ces préoccupations, les habitants de la Cité Akan demandent une rencontre avec le gouverneur Cissé Bacongo pour lui exposer leur point de vue. Ils souhaitent lui faire comprendre l’importance de cet espace pour leur communauté et l’impact négatif que pourrait avoir la construction du marché sur leur vie quotidienne.

Cette démarche témoigne d’une volonté de dialogue et de recherche de solutions pacifiques. Les résidents espèrent que le gouverneur prendra en compte leurs préoccupations et qu’il sera ouvert à une discussion constructive sur l’avenir de cet espace. Ils souhaitent également que les autorités prennent conscience de l’importance de la consultation des citoyens dans les projets d’aménagement urbain.

En somme, la lutte des habitants de la Cité Akan contre la construction du marché est un exemple révélateur des enjeux de participation citoyenne et de prise en compte des besoins des communautés dans les décisions publiques. Leur détermination à défendre leurs droits et à faire entendre leur voix pourrait avoir des répercussions significatives sur la manière dont les projets futurs seront conçus et mis en œuvre.

Communication et Lacunes dans le Projet de Marché à Adjamé

Contexte de la Construction du Marché

Le projet de construction d’un marché à proximité de la Cité Akan, à Adjamé, a suscité des préoccupations parmi les résidents. Le 6 octobre 2024, le président de la Cité Akan, Torna Coulibaly, a exprimé le souhait de rencontrer le gouverneur d’Abidjan, Cissé Bacongo, pour discuter de ce projet. Cette initiative fait suite à une ordonnance émanant du District autonome d’Abidjan, dirigé par Cissé Bacongo, qui a été communiquée au maire d’Adjamé, Farickou Soumahoro, lors d’une rencontre le 25 septembre.

Les résidents, cependant, se plaignent de ne pas avoir été consultés avant la prise de décision. Ils estiment qu’ils devraient avoir leur mot à dire sur un projet qui impacte directement leur quotidien. Coulibaly a souligné que les habitants possédaient un arrêté leur permettant d’exploiter l’espace actuellement utilisé comme parking, ce qui renforce leur sentiment d’injustice face à la décision de construire un marché sans leur accord.

Processus de Communication et Réactions des Résidents

La communication autour de la décision de construire le marché semble avoir été insuffisante. Les résidents de la Cité Akan affirment qu’ils n’ont pas été informés des détails du projet ni des raisons qui ont conduit à cette décision. Cette absence de consultation a engendré un climat de méfiance et de frustration parmi les habitants, qui se sentent exclus du processus décisionnel.

Coulibaly a exprimé sa conviction que le gouverneur Cissé Bacongo n’était pas au courant des préoccupations des habitants, ce qui soulève des questions sur la transparence et l’efficacité de la communication entre les autorités locales et les citoyens. Les résidents demandent une rencontre avec le gouverneur pour lui exposer leurs préoccupations et clarifier la situation. Ils estiment qu’une discussion ouverte pourrait permettre de trouver un terrain d’entente et d’éviter des conflits futurs.

Lacunes Identifiées dans le Processus de Communication

Plusieurs lacunes ont été identifiées dans le processus de communication concernant la construction du marché. Tout d’abord, le manque de consultation préalable des résidents est une problématique majeure. Les habitants estiment qu’ils auraient dû être impliqués dès le début du projet, ce qui aurait permis d’anticiper les tensions et d’intégrer leurs préoccupations dans la planification.

Ensuite, la communication des décisions prises par les autorités semble avoir été unidirectionnelle, sans véritable retour d’information ni possibilité de dialogue. Les résidents ont l’impression que leurs voix ne sont pas entendues, ce qui peut conduire à un sentiment d’aliénation et de mécontentement. Enfin, l’absence de canaux de communication clairs et accessibles pour les citoyens complique encore davantage la situation, rendant difficile l’accès à l’information pertinente.

Implications Futures et Appel à l’Action

Les implications de cette situation sont significatives. Si les préoccupations des résidents ne sont pas prises en compte, cela pourrait entraîner des tensions sociales et des conflits ouverts. Les autorités doivent reconnaître l’importance de la participation citoyenne dans les projets d’infrastructure, non seulement pour garantir la légitimité des décisions, mais aussi pour favoriser un climat de confiance entre les gouvernants et les gouvernés.

Il est crucial que les autorités locales mettent en place des mécanismes de consultation efficaces et transparents pour impliquer les citoyens dans le processus décisionnel. Cela pourrait inclure des réunions publiques, des enquêtes ou des plateformes en ligne où les résidents peuvent exprimer leurs opinions et poser des questions. En fin de compte, une communication ouverte et inclusive est essentielle pour garantir le succès de projets comme celui de la construction du marché à Adjamé.

Les craintes des habitants face aux projets de développement

Destruction des commerces et précarité économique

Le 1er octobre 2023, la destruction des magasins des femmes commerçantes à Adjamé par les bulldozers du gouverneur du district d’Abidjan a suscité une onde de choc parmi la population locale. Des commerçantes comme Safora Touré, veuve et mère de six enfants, ont vu leurs points de vente, qu’elles exploitaient depuis des décennies, réduits à néant. Cette situation a plongé ces femmes dans une précarité économique alarmante, les forçant à stocker leurs marchandises chez elles et à se battre pour subvenir aux besoins de leur famille.

Les témoignages de ces femmes révèlent une détresse profonde. Safora, qui a perdu deux magasins, se retrouve dans une situation où elle doit jongler entre la recherche de nouveaux moyens de subsistance et la responsabilité de nourrir ses enfants. Mariam, une autre commerçante, souligne l’absence de nouveaux espaces de vente, aggravée par la confiscation de leurs marchandises par la police municipale. Cette situation met en lumière les conséquences directes de la destruction des commerces sur la qualité de vie des habitants, qui se sentent abandonnés par les autorités.

Les nouveaux magasins construits à proximité ont été attribués à des commerçants d’autres quartiers, laissant les commerçantes locales sans solution. Ce favoritisme exacerbe le sentiment d’injustice et de frustration parmi les résidents, qui craignent que leurs moyens de subsistance soient sacrifiés au profit d’intérêts extérieurs. La destruction des commerces ne représente pas seulement une perte économique, mais aussi une atteinte à la dignité et à l’identité des femmes commerçantes, qui ont construit leur vie autour de ces activités.

Inondations et insécurité environnementale

Les habitants de Guiglo, notamment ceux des quartiers Balou Félix, Excellence, Port-Bouët, Nazareth, Nicla et Déguerpis, expriment des craintes croissantes face aux inondations causées par des pluies diluviennes. Berthé Youssouf, un résident de Port-Bouët, a déclaré que ces inondations entraînent des difficultés majeures, avec de nombreux foyers touchés par des dégâts matériels importants. Les habitants se sentent vulnérables face à des événements climatiques de plus en plus fréquents et intenses, exacerbés par les changements climatiques.

Cette situation soulève des préoccupations quant à la sécurité des habitations et à la santé des résidents. Les inondations rendent les routes impraticables, compliquant l’accès aux services de santé et aux écoles. Les habitants craignent également que les autorités ne prennent pas les mesures nécessaires pour prévenir ces catastrophes, laissant la communauté dans un état d’incertitude et de désespoir. Les appels à l’aide pour une intervention rapide des autorités municipales et régionales se multiplient, mais la réponse semble insuffisante face à l’ampleur des dégâts.

Les conséquences des inondations vont au-delà des pertes matérielles. Elles affectent la santé mentale des résidents, qui vivent dans un climat d’angoisse et d’incertitude. Les craintes liées à la dégradation de l’environnement et à la qualité de vie des habitants sont palpables, et la nécessité d’une action proactive pour gérer les risques d’inondation devient de plus en plus pressante.

Projets d’infrastructure et sentiment d’exclusion

Les habitants de la Cité Akan à Adjamé ont exprimé leur désaccord concernant la construction d’un marché sur un espace qu’ils considèrent comme un parking. Ils craignent que ce projet ait des impacts négatifs sur leur qualité de vie et leur environnement immédiat, d’autant plus qu’ils estiment ne pas avoir été consultés. Torna Coulibaly, président des habitants, a souligné que le gouverneur du District d’Abidjan, Cissé Bacongo, n’est peut-être pas informé des enjeux locaux, ce qui renforce le sentiment d’exclusion des décisions qui les concernent directement.

Cette situation met en lumière un problème plus large de gouvernance et de participation citoyenne dans les projets de développement. Les habitants se sentent souvent laissés pour compte, leurs préoccupations ignorées par les autorités. L’absence de consultation préalable sur des projets qui affectent leur quotidien engendre un climat de méfiance et de frustration. Les résidents craignent que la construction de ce marché ne dégrade leur cadre de vie, en augmentant le bruit, la circulation et la pollution dans leur quartier.

Les inquiétudes des habitants concernant leur qualité de vie et leur environnement immédiat sont exacerbées par le manque de transparence et de communication de la part des autorités. Ils demandent une prise en compte de leurs besoins et de leurs préoccupations dans la planification des projets d’infrastructure, afin de garantir que ces initiatives profitent réellement à la communauté locale.

Réflexions sur l’avenir

Les craintes des habitants face aux projets de développement en Côte d’Ivoire soulèvent des questions cruciales sur la manière dont les décisions sont prises et sur qui en bénéficie réellement. Les témoignages des commerçantes d’Adjamé, des résidents de Guiglo et des habitants de la Cité Akan illustrent une réalité où les voix des communautés locales sont souvent étouffées au profit d’intérêts extérieurs. Cette dynamique pose la question de la justice sociale et de l’équité dans le développement urbain.

Il est impératif que les autorités prennent en compte les préoccupations des habitants et instaurent des mécanismes de consultation efficaces. La participation citoyenne doit devenir une priorité dans la planification des projets, afin de garantir que les besoins des communautés soient entendus et respectés. Les enjeux environnementaux, économiques et sociaux doivent être abordés de manière holistique, en intégrant les perspectives des résidents dans les décisions qui affectent leur qualité de vie.

À l’avenir, comment les autorités peuvent-elles rétablir la confiance avec les communautés locales et s’assurer que les projets de développement bénéficient à tous ? Les réponses à ces questions détermineront non seulement la qualité de vie des habitants, mais aussi la durabilité des initiatives de développement en Côte d’Ivoire.

Mobilisation des Communautés de la Cité Akan

Contexte de la Demande de Consultation

La Cité Akan, située à Adjamé, fait face à une situation délicate concernant la construction d’un marché à proximité de ses habitations. Les résidents, représentés par le Syndicat des copropriétaires et résidents, ont exprimé leur désaccord face à ce projet, qu’ils jugent imposé sans consultation préalable. Lors d’une conférence de presse tenue le 6 octobre 2024, Torna Coulibaly, président du syndicat, a souligné l’importance d’une rencontre avec le gouverneur d’Abidjan, Cissé Bacongo, pour discuter de leurs préoccupations.

Ce projet de marché, selon les déclarations du maire Farickou Soumahoro, découle d’une ordonnance du District autonome d’Abidjan, ce qui renforce le sentiment d’exclusion ressenti par les habitants. Ils affirment avoir un arrêté leur permettant d’exploiter l’espace concerné, actuellement utilisé comme parking. Cette situation met en lumière les tensions entre les autorités locales et les résidents, qui se sentent dépossédés de leurs droits.

Stratégies de Mobilisation des Communautés

Pour renforcer leur demande de consultation, les représentants de la Cité Akan envisagent de mobiliser d’autres communautés et acteurs locaux. Bien que le texte ne précise pas les méthodes exactes de cette mobilisation, plusieurs stratégies peuvent être envisagées. Tout d’abord, il est probable qu’ils cherchent à établir des alliances avec d’autres syndicats ou associations de résidents qui partagent des préoccupations similaires concernant l’urbanisme et la gestion des espaces publics.

Ensuite, la sensibilisation des médias locaux pourrait jouer un rôle crucial. En attirant l’attention sur leur situation, les habitants de la Cité Akan pourraient susciter un soutien public plus large, ce qui pourrait inciter les autorités à reconsidérer leur approche. Des campagnes de communication, telles que des pétitions ou des manifestations pacifiques, pourraient également être envisagées pour faire entendre leur voix.

Enfin, l’organisation de réunions communautaires pour discuter des enjeux et des stratégies à adopter pourrait renforcer la cohésion au sein de la Cité Akan. En impliquant les résidents dans le processus décisionnel, les représentants pourraient créer un front uni pour défendre leurs droits et leurs intérêts.

Implications et Perspectives d’Avenir

La mobilisation des communautés de la Cité Akan pourrait avoir des implications significatives pour la gouvernance locale et la participation citoyenne en Côte d’Ivoire. Si les résidents parviennent à établir un dialogue constructif avec les autorités, cela pourrait ouvrir la voie à une meilleure prise en compte des préoccupations des citoyens dans les projets d’urbanisme. Cela pourrait également encourager d’autres communautés à revendiquer leurs droits et à s’engager activement dans les processus décisionnels qui les concernent.

À long terme, cette situation pourrait également inciter les autorités à adopter des pratiques plus inclusives et transparentes en matière de consultation publique. En effet, la prise en compte des avis des résidents dans les projets d’aménagement urbain pourrait contribuer à renforcer la confiance entre les citoyens et les institutions publiques.

En somme, la mobilisation des représentants de la Cité Akan et leur volonté de rencontrer le gouverneur d’Abidjan soulèvent des questions essentielles sur la participation citoyenne et la gestion des espaces urbains. Comment les autorités locales réagiront-elles à cette demande de consultation ? Les résidents parviendront-ils à faire entendre leur voix et à influencer les décisions qui les concernent ? Ces interrogations méritent d’être suivies de près dans les mois à venir.

https://pressecotedivoire.ci/article/20760-adjame-opposes-a-la-construction-dun-marche-dans-la-cite-akan-des-habitants-veulent-rencontrer-cisse-bacongo

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