Il arrive parfois qu’une vidéo, conçue pour nuire, se transforme en miroir.
Celle qui circule depuis quelques jours sur les réseaux sociaux, montrant le Président Brice Clotaire Oligui Nguema s’entretenant avec Sylvia et Noureddin Bongo, en est l’illustration parfaite.
Destinée à fragiliser son image, elle révèle au contraire la grandeur d’un homme d’État, maître de lui, empreint d’humanité, et profondément attaché à la dignité du pouvoir.
Une scène d’apaisement, pas de tension

La séquence montre un Président calme, posé, mesuré.
Face à ceux qui ont symbolisé, pendant des années, la confusion entre l’État et la famille, il n’y a ni arrogance ni vengeance.
Il y a la parole simple et sincère d’un dirigeant qui rappelle une vérité : « Vous n’étiez pas en prison. »
Non pas pour humilier, mais pour rappeler que le Gabon d’aujourd’hui n’est plus celui de l’arbitraire.
Sylvia et Noureddin Bongo, d’ailleurs, acquiescent.
Leur propre corps trahit ce qu’ils ont voulu masquer depuis des mois : ils ont été traités avec respect, logés dans un pavillon du Palais, entourés, nourris, soignés et jamais isolés.
La vérité des faits contre la mise en scène

Pendant des mois, les Bongo ont multiplié les interviews et les vidéos, jouant les victimes d’un système qu’ils ont pourtant façonné de leurs propres mains.
Ils ont évoqué des tortures, des humiliations, des privations.
Mais les images aujourd’hui dévoilées les contredisent.
Elles montrent, sans montage, un Président d’une grande maîtrise, parlant avec calme et humanité à ceux qui, hier encore, traitaient leurs opposants comme des ennemis à abattre.
Cette vidéo ne révèle donc pas un abus de pouvoir, mais un contraste moral : celui d’un Chef d’État qui incarne la retenue face à ceux qui incarnaient la domination.
Une rencontre dictée par la compassion

Ce moment s’inscrit d’ailleurs dans un cadre clair : Sylvia et Noureddin Bongo ont été libérés pour raisons médicales, à la suite des démarches effectuées par leurs avocats.
Conscient de leur état de santé, le Président Oligui Nguema a choisi de les recevoir avant leur départ — un geste de respect et d’humanité.
Aucune arrière-pensée politique, aucun calcul médiatique : simplement la manifestation d’un homme de devoir, fidèle à sa parole d’apaisement et de réconciliation nationale.
Les Bongo, piégés par leur propre récit

En diffusant ce nouvel extrait, les Bongo Valentin se contredisent eux-mêmes.
Ce qu’ils pensaient être une preuve devient une démonstration : celle que leur prétendue détention inhumaine n’a jamais existé.
Ils ont voulu rejouer la carte de la victimisation ; ils offrent au contraire au monde la preuve de la bienveillance de celui qu’ils voulaient salir.
Va-t-on continuer à manipuler l’opinion nationale par des méthodes qui, loin d’honorer leurs auteurs, exposent leur peur du changement et leur nostalgie du privilège perdu ?
La République, elle, a tourné la page.
La dignité comme ligne de conduite

Sous Oligui Nguema, la justice ne se rend pas dans la haine.
Elle se rend dans la loi.
C’est cela, la nouveauté gabonaise : un pouvoir fort, mais juste.
Un pouvoir qui ne cherche pas à humilier ceux qui sont tombés, mais à reconstruire un pays brisé par des décennies d’abus et de divisions.
Il n’y a ni revanche ni triomphe personnel dans cette attitude.
Il y a la volonté d’incarner la République dans ce qu’elle a de plus noble : la maîtrise, la clémence, la hauteur morale.
Un Président qui incarne l’humanité du pouvoir

Ceux qui, hier encore, gouvernaient dans la peur, découvrent aujourd’hui la force tranquille de la bienveillance.
Et c’est sans doute cela qui les dérange le plus.
Car un pouvoir capable de pardon, un pouvoir qui traite ses anciens dirigeants avec respect, est un pouvoir qui n’a rien à cacher et rien à craindre.
Brice Clotaire Oligui Nguema n’est pas seulement le Président d’une transition : il est le symbole d’un pays qui retrouve sa conscience et sa dignité.
Et dans ce Gabon nouveau, la justice ne se crie pas — elle se vit dans la paix, la mesure et l’humanité.


