Le compte à rebours est lancé. Du 10 au 14 novembre 2025, la capitale gabonaise vivra au rythme d’un procès historique : celui de Sylvia Bongo Ondimba, ex-première dame du Gabon, de son fils Noureddin Bongo Valentin, et de dix de leurs proches, poursuivis pour des faits présumés de détournements de fonds publics, faux et usage de faux, usurpation de fonctions, et contrefaçon des sceaux de la République.
Si le dossier attire l’attention par les noms qu’il contient, il symbolise surtout une rupture nette avec l’impunité du passé, et marque l’entrée du Gabon dans une nouvelle ère de justice indépendante, prônée par la Cinquième République sous la direction du Président Brice Clotaire Oligui Nguema.
Une justice qui s’affirme, un État qui se reconstruit

Pour la première fois depuis l’indépendance, la justice gabonaise se dresse face à ceux qui, hier encore, incarnaient le pouvoir absolu. Sylvia et Noureddin Bongo, actuellement résidant à Londres, seront jugés par contumace à Libreville, aux côtés de leurs anciens collaborateurs, notamment Ian Ghislain Ngoulou, ex-directeur de cabinet de nourredin Bongo Valentin.
Le message est clair : aucun nom, aucune lignée, aucun passé ne saurait être au-dessus de la loi.
Sous la Cinquième République, les institutions judiciaires ne sont plus des instruments de convenance politique; elles deviennent le socle d’un État réconcilié avec la vérité et la responsabilité.
Une volonté présidentielle assumée

Depuis sa prise de pouvoir le 30 août 2023, le Président Oligui Nguema a multiplié les réformes destinées à restaurer la crédibilité de la justice et à garantir son indépendance.
De la réorganisation du Conseil supérieur de la magistrature à la promotion d’une transparence inédite dans les enquêtes économiques, le chef de l’État pose les jalons d’une gouvernance fondée sur la neutralité institutionnelle et la fin des privilèges judiciaires.
L’ouverture du procès des Bongo n’est pas une vengeance politique, mais une démonstration de maturité républicaine : celle d’un pays qui choisit d’affronter son histoire, d’en assumer les zones d’ombre et d’en tirer les leçons pour refonder la confiance entre citoyens et institutions.
Le Gabon face à son passé : justice ou catharsis ?

Pour de nombreux Gabonais, ce procès incarne une forme de catharsis nationale. Pendant plus d’un demi-siècle, le nom Bongo a dominé la vie politique, économique et sociale du pays. Aujourd’hui, la justice gabonaise s’apprête à scruter les zones opaques du pouvoir déchu, avec une transparence qui tranche avec les pratiques du passé.
Mais au-delà du symbole, c’est l’équité des procédures et la rigueur du jugement qui donneront à ce procès sa véritable portée.
La neutralité de la justice, pierre angulaire de la Cinquième République, sera mise à l’épreuve. Et de sa réussite dépendra une part essentielle de la crédibilité du renouveau gabonais.
Une attention internationale soutenue

Les chancelleries, les ONG et les médias étrangers suivront avec attention ces audiences à Libreville. Car l’enjeu dépasse les frontières : il s’agit de prouver qu’en Afrique, un État peut réellement rendre justice sans esprit de revanche, en respectant le droit et les droits.
Un tournant irréversible
Le Gabon de la transition entre dans un moment de vérité. En choisissant de laisser la justice faire son œuvre, le Président Oligui Nguema confirme sa volonté de bâtir une République de confiance et de responsabilité.
Le procès des Bongo ne sera pas seulement celui d’une famille : ce sera celui de tout un système, jugé par la Nation au nom de la transparence et de l’équité.Sous la Cinquième République, la justice n’a plus de camp; elle a une mission : dire le droit, pour tous, sans distinction. https://www.france24.com/fr/vid%C3%A9o/20251030-gabon-le-proc%C3%A8s-de-sylvia-et-noureddin-bongo-pr%C3%A9vu-en-novembre


