Des capitales accueillantes pour des fortunes suspectes

Pendant que les Bongo- Valentin craignent de revenir au Gabon par peur de tortures, d’autres s’interrogent : pourquoi les capitales occidentales deviennent-elles le refuge des anciens dirigeants africains accusés de détournement ?Londres, Paris, Genève… ces villes, symboles de démocratie, se transforment en asiles dorés pour ceux qui ont vidé les caisses de leurs pays.
Les Bongo y coulent des jours paisibles, loin de Libreville, loin du peuple.
Des avocats indignés, une réalité occultée
Les avocats français de la famille, François Zimeray et Pierre-Olivier Sur, dénoncent un prétendu “procès-spectacle” et accusent les autorités gabonaises de “persécuter” leurs clients.
Mais derrière ces mots se cache une hypocrisie flagrante : ces juristes défendent des intérêts privés, pendant que le peuple gabonais continue de payer le prix de la corruption.
Les Bongo crient à l’injustice depuis leurs villas londoniennes, mais oublient que le vrai drame se joue au Gabon, pas à Paris.

L’Europe, paradis fiscal et refuge moral
Comment comprendre que des pays comme la France ou la Grande-Bretagne, champions autoproclamés de la transparence, deviennent des paradis fiscaux pour les élites africaines déchues ?
L’argent détourné du peuple gabonais circule librement dans leurs banques, pendant que ces nations ferment les yeux au nom de la diplomatie ou des intérêts économiques.
C’est un paradoxe douloureux : ceux qui prêchent la morale internationale hébergent les fruits de l’immoralité africaine.
Le peuple gabonais attend la justice, pas la pitié

Pendant que les Bongo se plaignent depuis l’étranger, le Gabon reconstruit lentement sa dignité.
Les écoles rouvrent, les hôpitaux renaissent, la justice reprend confiance grâce au Président Oligui Nguéma.
Mais pour que la réconciliation nationale soit réelle, il faut que chacun assume son passé.
Et que l’Occident, s’il veut rester crédible, cesse d’être le sanctuaire des coupables.


