L’inévitable réalité de la disparition
La mort est l’une des seules certitudes de l’existence humaine. Pourtant, nous vivons souvent comme si elle n’allait jamais frapper à notre porte. Une réflexion saisissante rappelle combien la vie est brève, et surtout combien le monde continue de tourner après notre départ.
À peine une heure après des funérailles, les larmes se tarissent, la famille rentre accueillir les visiteurs, et déjà le quotidien reprend ses droits. Le défunt, lui, n’est plus qu’un corps qui entame son retour à la terre.
Quand la mémoire s’efface
La vérité est brutale : quelques jours plus tard, les collègues cherchent un remplaçant, les notaires répartissent l’héritage, et la vie sociale reprend son cours. Trois mois après, les enfants rient à nouveau, le conjoint réapprend à avancer. Un an plus tard, une visite à la tombe arrache un soupir : « On dirait que c’était hier… » Dix ans après, il ne reste que quelques photos jaunies et des souvenirs fragiles.
Ainsi, le temps efface doucement les traces de chacun, et la mémoire humaine, sélective, finit par céder à l’oubli.
Vivre pour l’essentiel
Ce constat interpelle : pour qui vivons-nous vraiment ? Pour des gens qui nous oublient vite ? Pour des biens matériels qui s’évanouissent en quelques jours ? Ou pour le Créateur, qui seul garde le souvenir intact de chaque vie ?
La méditation conclut avec force : la vraie sagesse est de profiter de chaque instant, non pour accumuler ce qui passe, mais pour bâtir ce qui demeure. Aimer davantage, se tourner vers l’essentiel, et remercier pour chaque jour qui nous est accordé.
Une invitation à la réflexion
À l’aube d’une nouvelle semaine, cette pensée se présente comme une invitation à reconsidérer nos priorités. Le temps est trop court pour être gaspillé. La vie est un souffle, mais chaque souffle peut devenir une offrande, une trace de lumière.


