C’est dans un profond recueillement que s’est déroulée, ce week-end, la cérémonie d’inhumation des deux officiers disparus, au nouveau cimetière militaire « Repos du Soldat », situé à une cinquantaine de kilomètres de la capitale, dans la commune de N’sele.
Une présence présidentielle marquante
À la tête de l’escorte funéraire, le Chef de l’État a lui-même accompagné les dépouilles, témoignant de la reconnaissance de la République envers ceux qui ont consacré leur vie à la défense du pays. La symbolique de ce geste présidentiel, empreint de solennité, n’a échappé à personne.
Un sanctuaire de dignité

Prenant la parole, le Commandant de la garde républicaine, le Général Éphraim Kabi, a salué l’initiative du Chef de l’État qui a consacré un espace unique pour les soldats et les hauts dignitaires ayant servi la Nation.
« Repos du Soldat est un champ d’honneur, un sanctuaire de dignité et de reconnaissance éternelle », a-t-il déclaré devant une assistance émue.
Le plus grand cimetière militaire de la capitale
S’étendant sur une superficie de 74 hectares, « Repos du Soldat » s’impose déjà comme le plus grand cimetière public de la capitale. Par son ampleur et sa vocation, il se veut un lieu de mémoire, de recueillement et de transmission des valeurs de patriotisme aux générations futures.
Une dette de reconnaissance

Le Chef d’état-major des FARDC, présent à la cérémonie, a exprimé sa gratitude envers le Chef de l’État pour cette décision inédite qui consacre l’honneur dû à ceux qui, dans la discrétion ou au sacrifice ultime, ont servi le drapeau avec loyauté et dignité.
En inaugurant ce sanctuaire de mémoire, le pays pose un acte fort : rappeler que la République n’oublie jamais ses héros.


