Enjeux et Perspectives des Candidatures à l’Élection Présidentielle de 2025 en Côte d’Ivoire

Un Contexte Politique Électoral Tendu
À l’aube d’une élection présidentielle décisive en octobre 2025, la Côte d’Ivoire fait face à des enjeux politiques et sociaux majeurs. Le climat électoral est électrique. Le PDCI-RDA, au cœur de la tourmente, appelle à une nouvelle Convention pour choisir son candidat. L’urgence de cette réunion a été soulignée par le Professeur Yao Kouamé Albert, qui a mis en lumière les erreurs de stratégie des élections passées.
Ce climat rappelle les périodes de tension qui ont marqué la Côte d’Ivoire, des révoltes de 2002 aux élections contestées de 2010. Les absences aux scrutins précédents ont entraîné une démobilisation des militants, réduisant l’influence de ce parti emblématique. Une participation active du PDCI-RDA est donc plus que jamais nécessaire, car elle pourrait façonner son futur et sa pertinence dans la gouvernance du pays.
Les critiques internes, en particulier celles du Groupe IRS-PDCI-RDA, soulignent les limites des statuts qui entravent la convocation du Bureau Politique. Cette situation pose des questions sur la capacité d’adaptation du parti face aux défis contemporains. La capacité du PDCI-RDA à mobiliser ses membres sera essentielle pour son succès en 2025.

Les Candidatures et leurs Implications
Simone Ehivet Gbagbo, présidente du Mouvement des Générations Capables (MGC), a déjà jeté son chapeau dans l’arène, appelant à des élections transparentes et inclusives. Dans un contexte où la légitimité des Institutions est en jeu, elle insiste sur la nécessité de soutenir la Commission Électorale Indépendante (CEI). La transparence du scrutin est essentielle pour restaurer la confiance des électeurs.
En parallèle, le soutien du Réseau des cadres du PDCI-RDA à Cheick Tidjane Thiam en tant qu’« unique alternative » reflète la volonté de créer une coalition solide. Cette dynamique pourrait unir des forces autour d’une candidature commune, notamment en s’associant avec le PPA-CI et le CAP-CI. Toutefois, cette unité doit se concrétiser par des actions pour éviter les divisions qui ont affaibli le PDCI-RDA par le passé.
Les enjeux des candidatures vont au-delà d’une simple compétition. Ils engendrent des questions de gouvernance, de réconciliation et de développement socio-économique. Les candidats doivent formuler des propositions claires, capables de répondre aux attentes d’une population fatiguée par les crises politiques.

Perspectives d’Avenir et Défis à Relever
À l’approche de l’élection présidentielle de 2025, divers défis se dressent devant les candidats et les partis. La garantie d’élections transparentes et inclusives est cruciale pour prévenir toute nouvelle escalade de tensions. Les acteurs politiques doivent s’engager à respecter les principes démocratiques tout en mobilisant leurs bases respectives pour une participation élevée.
La perspective d’une coalition entre le PDCI-RDA, le PPA-CI, et le CAP-CI évoque une alternative solide face à un potentiel « quatrième mandat présidentiel », jugé contraire aux lois. Ce partenariat pourrait apporter paix et stabilité, éléments vitaux pour le développement du pays. La réussite de cette collaboration requiert concessions et dialogues entre les différentes factions.
En somme, l’engagement des jeunes dans ce processus est primordial. Représentant une portion significative du corps électoral, leur mobilisation pourrait influencer lourdement les résultats. Les candidats doivent les toucher avec des propositions concrètes et des engagements réalistes pour l’avenir du pays.
Les enjeux et perspectives des candidatures à l’élection présidentielle de 2025 en Côte d’Ivoire soulèvent des questions critiques sur la démocratie, la gouvernance et l’avenir politique. Comment les partis géreront-ils ce paysage complexe pour assurer une élection pacifique et légitime ? Les leaders politiques sauront-ils dépasser leurs divisions pour forger une alternative crédible ? Ces questions méritent d’être examinées alors que le pays se rapproche d’un tournant décisif dans son histoire politique.


