En République démocratique du Congo, le christianisme n’est pas seulement une religion : c’est un phénomène national qui façonne la société. Aujourd’hui, près de 90 % des Congolais se déclarent chrétiens, faisant du pays l’un des plus grands bastions chrétiens d’Afrique.
Une histoire millénaire

Introduit au XVe siècle par les Portugais, le christianisme s’enracine profondément au royaume du Kongo dès le XVIIe siècle grâce aux jésuites. La colonisation belge renforça cette présence via les écoles et les hôpitaux. Depuis l’indépendance, l’Église catholique demeure un pilier central de la société.
Diversité et force des confessions

Catholicisme (≈40 %) : pilier social avec écoles et hôpitaux.Protestantisme (20–30 %) : plus de 25 millions de fidèles via l’Église du Christ au Congo.Kimbanguisme (≈10 %) : un mouvement né en RDC, symbole de résistance et d’identité nationale.Autres mouvements : pentecôtistes, évangéliques et mormons, renforçant la vitalité chrétienne.
Une influence qui dépasse la religion
Les églises congolaises ne se contentent pas de prêcher : elles éduquent, soignent, médiatisent et participent à la vie politique. Leur rôle dépasse le spirituel et touche le social, le culturel et le politique, faisant du christianisme un véritable levier national.
Le christianisme, moteur de la RDC

Confession
Part estimée
Catholicisme 40 %
Protestantisme 20–30 %
Kimbanguisme 10 %
Autres mouvements 10–20 %
En RDC, le christianisme n’est pas seulement une foi : c’est un moteur de transformation sociale et culturelle, profondément ancré dans la vie de millions de Congolais.


