La justice gabonaise semble avoir retrouvé des couleurs et une détermination nouvelle sous la transition conduite par le Général Brice Clotaire Oligui Nguema. Après des années d’attente et d’encombrement des dossiers, les juridictions du pays accélèrent le traitement des affaires criminelles, marquant une volonté affirmée de vider les prisons de nombreux détenus en attente de jugement.
Un verdict attendu après six ans de procédure

Ce vendredi 15 août 2025, la Cour criminelle ordinaire de Libreville a condamné à la réclusion criminelle à perpétuité Leona Cyrielle Moussavou Bissielou, son frère Etiphen Bissielou Bissielou et leur complice Rolly Matoutou. Ils ont été reconnus coupables de l’assassinat barbare d’Antoine Lilian Ndong Allogho, fonctionnaire et entrepreneur de 31 ans, survenu en mars 2019.
L’affaire, marquée par une violence inouïe 54 coups de couteau et une préméditation glaçante, avait bouleversé l’opinion publique. Après plus de six années d’instruction et de détention préventive, le verdict met un terme à un dossier emblématique de la lenteur judiciaire passée.
Un symbole de fermeté et de renouveau

Lors de l’audience finale, les accusés ont tenté de se défausser en niant leur implication, malgré des aveux antérieurs. La présidente de la cour a dénoncé leur cynisme et confirmé la gravité des charges. Le ministère public, soutenu par la partie civile, avait requis la peine maximale, traduisant une volonté claire de rendre justice au défunt et à sa famille.
Ce jugement illustre la nouvelle dynamique enclenchée par les autorités de transition : faire de la justice un pilier de la restauration de l’État de droit. Sous Oligui Nguema, les juridictions multiplient les sessions criminelles, avec pour objectif de réduire la surpopulation carcérale et de redonner confiance aux citoyens dans l’appareil judiciaire.
Une justice qui veut tourner la page de l’impunité

Au-delà de l’émotion et de l’horreur suscitée par le crime, ce verdict marque une rupture avec les pratiques d’hier : délais interminables, dossiers dormants et sentiment d’impunité. Aujourd’hui, le gouvernement et les magistrats affichent leur détermination à juger, condamner et rendre justice sans complaisance.
L’affaire Ndong Allogho restera ainsi dans les annales comme un signal fort : à l’ère Oligui Nguema, la justice gabonaise veut se montrer plus rapide, plus ferme et au service du peuple. https://www.union.sonapresse.com/fr/assassinat-de-lilian-ndong-allogho-perpetuite-pour-leona-cyrielle-et-ses-deux-freres


