Répartition de l’économie de Kinshasa par secteur d’activité
Manque d’information sur la répartition économique de Kinshasa
Le texte ne fournit malheureusement aucune information sur la répartition de l’économie de Kinshasa par secteur d’activité. Cette lacune empêche une analyse approfondie de l’impact économique des différentes industries présentes dans la capitale congolaise.
Il est essentiel de disposer de données précises sur la contribution de chaque secteur à l’économie de Kinshasa pour comprendre les forces et les faiblesses de son développement économique. Sans ces informations, il est difficile d’évaluer la diversification économique de la ville et d’identifier les secteurs clés nécessitant un soutien ou une croissance accrue.
Il est donc crucial que des études et des analyses soient menées pour déterminer la répartition économique de Kinshasa par secteur d’activité, afin d’éclairer les décideurs politiques, les investisseurs et les acteurs économiques sur les opportunités et les défis économiques de la capitale congolaise.
Défis des secteurs d’activité à Kinshasa
Insalubrité, insécurité et coulage des recettes
La population kinoise est confrontée à des problèmes tels que le banditisme urbain, l’insalubrité, la dégradation des routes, les embouteillages, le phénomène Kuluna, la toxicomanie et l’alcoolisme.
Les recommandations formulées par le président de l’Assemblée provinciale de Kinshasa visent à améliorer le bien-être des habitants de Kinshasa en priorisant la lutte contre ces défis.
Construction des kiosques sur les voies publiques
La Mairie de Lubumbashi a interdit la construction des kiosques sur les voies publiques, ce qui a entraîné des tensions avec les tenanciers qui se plaignent du manque d’organisation et de mesures d’accompagnement.
Des solutions telles que la réinstallation dans des espaces commerciaux appropriés sont nécessaires pour limiter l’impact négatif sur la vie économique locale.
Gestion financière et recouvrement des recettes
Un rapport de la Cour des Comptes révèle des irrégularités préoccupantes dans la gestion financière à Kinshasa, telles que des pratiques bancaires douteuses, des détournements de recettes publiques et des manquements aux procédures de comptabilité publique.
Des mesures de transparence et d’efficacité sont recommandées pour améliorer la gestion des finances publiques à Kinshasa.
Le Soutien du Gouvernement de Kinshasa au Développement des Secteurs d’Activité
Opération « Coup de poing » pour lutter contre les activités illégales
Depuis janvier 2023, le gouvernement de Kinshasa mène l’opération « Coup de poing » visant à évacuer les emprises publiques, à lutter contre les marchés pirates, les constructions anarchiques et les commerçants illégaux dans la ville. Cette initiative vise à assainir l’espace urbain et à promouvoir un environnement propice au développement économique.
Malgré les efforts déployés, des maisons détruites à Bandalungwa sont devenues des refuges pour des inciviques, entraînant des affrontements et des actes de violence. Les habitants demandent à l’autorité urbaine de démolir ces structures pour dissuader les inciviques de s’y réfugier, soulignant l’importance de maintenir la sécurité et l’ordre public.
Conférence Internationale sur l’afforestation et le reboisement
Le gouvernement de Kinshasa soutient le développement des secteurs d’activité en organisant la Conférence Internationale sur l’afforestation et le reboisement (CIAR1) à Brazzaville. Cette conférence, lancée par le chef de l’État congolais, Denis Sassou Nguesso, vise à augmenter la superficie forestière pour lutter contre les changements climatiques. Des chefs d’État de différents pays sont attendus pour intervenir, démontrant l’engagement du gouvernement en faveur de la protection de l’environnement et du développement durable.
Investissements dans la sécurité nationale
Le chef des forces de défense et de sécurité a annoncé des investissements massifs dans le domaine de la sécurité nationale, avec 20% du budget consacrés à la montée en puissance de l’armée congolaise. Le président Tshisekedi a souligné l’importance de cet engagement pour protéger le territoire national, mettant en avant la priorité accordée à la sécurité pour favoriser un environnement propice aux investissements et au développement économique.
Ces mesures visent à renforcer la stabilité et la sécurité du pays, créant ainsi un climat favorable à la croissance économique et au développement des différents secteurs d’activité.
Impact des secteurs d’activité économique sur la population de Kinshasa
Problèmes de gouvernance et de corruption
Les secteurs d’activité économique en République démocratique du Congo, notamment le fonctionnement des institutions, ont un impact direct sur la population de Kinshasa. Les dépenses excessives des ministères, comme confirmé par les 332,8 millions USD dépensés en 5 mois, soulignent l’absence de réduction du train de vie des institutions. Cette situation, où les ministres pourraient devenir millionnaires en dollars américains, crée un sentiment d’injustice parmi la population kinoise qui voit une allocation disproportionnée des ressources publiques.
De plus, les irrégularités financières et les détournements de recettes, comme ceux signalés par la coalition Le Congo N’est Pas à Vendre, contribuent à une perte de confiance dans les institutions et à une détérioration de la situation économique locale. Le non-respect des procédures de comptabilité publique et le manque de transparence dans la gestion des finances publiques alimentent le mécontentement de la population qui subit les conséquences de ces pratiques.
Impact sur les services sociaux de base
Les dépenses prévues pour le fonctionnement des institutions représentent plus de 67% du budget national, tandis que l’éducation et la santé se partagent seulement 5%. Cette répartition inégale des ressources limite l’accès de la population de Kinshasa à des services sociaux de base de qualité. Avec des secteurs clés comme l’éducation et la santé sous-financés, les habitants de Kinshasa sont confrontés à des défis majeurs en termes d’accès à une éducation de qualité et à des soins de santé adéquats.
La politique considérée comme l’un des métiers les plus lucratifs en RDC, selon le président du parti Congo Positif, entraîne une concentration des ressources et des efforts dans des secteurs non prioritaires au détriment du bien-être de la population. Cette situation souligne l’impact négatif des choix politiques sur la vie quotidienne des habitants de Kinshasa, qui voient leurs besoins fondamentaux relégués au second plan.
Conséquences sur l’économie locale
Les mesures prises par la Mairie de Lubumbashi pour interdire la construction des kiosques sur les voies publiques ont des répercussions sur l’économie locale et la subsistance des familles. Malgré les tentatives de restauration des kiosques par certains tenanciers, les restrictions imposées par les autorités locales limitent les opportunités économiques pour de nombreux habitants de Kinshasa. La nécessité de réinstaller les tenanciers dans des espaces commerciaux appropriés souligne les défis auxquels est confrontée la population pour maintenir ses moyens de subsistance.
Par ailleurs, la dépréciation du Franc congolais et les mesures prises pour lutter contre l’inflation, telles que les politiques monétaires restrictives, ont un impact direct sur le pouvoir d’achat des habitants de Kinshasa. Avec un taux d’inflation de 21% et une dépréciation de la monnaie, la population locale est confrontée à des défis économiques croissants qui affectent sa capacité à subvenir à ses besoins essentiels.
https://www.budget.gouv.cd/wp-content/uploads/budget2024/projet/document_10_pip2024-2026_impr.pdf