Une procédure judiciaire toujours en cours
L’affaire impliquant l’homme politique gabonais Hervé Patrick Opiangah poursuit son évolution devant les juridictions compétentes. Poursuivi pour des faits présumés de viol sur mineure et d’inceste, l’ancien ministre est actuellement visé par un mandat d’arrêt international, après le rejet, le 8 mai dernier, de la demande de non-lieu par la chambre d’accusation.
Une conférence de presse de l’UDIS à Libreville

En réaction à cette décision, le parti politique Union pour la Démocratie et l’Intégration Sociale (UDIS), dont M. Opiangah est le président, a organisé une conférence de presse la semaine dernière au quartier Ancienne Sobraga à Libreville. Les responsables du parti y ont dénoncé ce qu’ils considèrent comme des irrégularités dans la procédure et un « acharnement » à l’égard de leur leader.
Des irrégularités évoquées par la défense

Durant cette conférence, les représentants de l’UDIS ont exprimé plusieurs préoccupations :la chronologie de dépôt de la plainte qu’ils estiment non conforme au délai légal,l’absence supposée d’éléments matériels probants,des expertises médicales jugées contradictoires.Le parti a également annoncé avoir introduit un pourvoi en cassation, tout en se réservant le droit d’organiser des manifestations pacifiques.
Une saisine des instances internationales
Par ailleurs, l’UDIS a confirmé avoir saisi la Commission africaine des droits de l’Homme et des peuples. Le parti invoque des violations du droit à un procès équitable, la confiscation de biens, et des perquisitions effectuées selon lui en dehors du cadre légal.
Une procédure encore ouverte
À ce jour, aucune réaction publique n’a été émise par les autorités judiciaires compétentes concernant ces allégations. Aucun commentaire non plus n’a été rendu public du côté de la famille de la victime présumée.
Dans l’attente d’une décision de la Cour de cassation et d’un éventuel examen du dossier par les instances internationales, Hervé Patrick Opiangah demeure présumé innocent. https://gabonmediatime.com/affaire-hpo-ludis-denonce-des-poursuites-sans-base-juridique/


