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vendredi 5 décembre 2025
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Gabon : Pari écologique d’un État vers sa souveraineté

À l’heure où les crépuscules du baril s’assombrissent, le Gabon, nation forestière au destin pétrolier, ose une mutation inédite : transformer la rente fossile en levier écologique. À la veille de la signature d’une convention régionale sur la gestion des fonds de restauration environnementale (RES), le pays se dresse comme le poing levé d’une Afrique qui refuse de plier devant les dogmes des marchés et les diktats des multinationales.

Car derrière les chiffres, les clauses juridiques et les déclarations diplomatiques, c’est une bataille civilisationnelle qui s’engage. Elle oppose les logiques d’accumulation aveugle à celles de réparation ; les intérêts privés transnationaux à la volonté souveraine des peuples ; le court-terme du capital au long-terme de la planète.

CEMAC vs majors : la ligne de fracture

Depuis plusieurs mois, la décision de la CEMAC d’imposer le rapatriement des fonds RES à la BEAC résonne comme un acte de rupture. Avec en ligne de mire : jusqu’à 6 000 milliards de FCFA, que les compagnies pétrolières rechignent à laisser sous contrôle africain. Ces fonds, censés réparer les plaies laissées par l’exploitation, ont souvent été relégués à de simples lignes budgétaires opaques dans des banques étrangères.

Aujourd’hui, Libreville n’entend plus mendier son dû. Il réclame, organise, exige. Et face à cela, les majors font bloc. Les États-Unis, par le biais du Congrès, ont même exprimé une opposition ferme à ce rapatriement, agitant l’argument de la transparence, mais masquant à peine l’angoisse d’un capital qui échapperait à son influence.Libreville ose. Et dérange.

Le ministre gabonais des Comptes publics, Charles M’ba, incarne cette stratégie patiente mais résolue. « Nous avançons, » dit-il, tout en tendant la main aux partenaires internationaux. Mais derrière la diplomatie, l’ambition est claire : faire du Fonds RES un outil de souveraineté, de justice écologique, et de reconversion économique. Le Gabon ne veut plus d’un pétrole qui tue les rivières et engraisse les paradis fiscaux. Il veut un pétrole qui soigne la terre et soigne son peuple.

Washington, le FMI et le masque de la vertu comptableL’agitation américaine, aussi discrète soit-elle, trahit une vérité gênante : l’environnement ne pèse que lorsqu’il n’ébranle pas les certitudes financières de l’Occident. Le FMI temporise, le Trésor américain s’inquiète, mais nul ne parle des mangroves asphyxiées ou des villages abandonnés aux résidus toxiques.

Ce double standard devient insoutenable. Il appelle à un rééquilibrage. Et c’est peut-être là que le Gabon, pays de 2 millions d’âmes, donne une leçon de géopolitique aux géants : l’avenir appartient à ceux qui osent redéfinir les règles.

Le 26 avril, comme un rendez-vous avec l’Histoire

La convention que Libreville s’apprête à signer ne sera pas un texte de plus dans les tiroirs de la BEAC. Ce sera un acte politique, presque symbolique. Un coup de semonce lancé à tous ceux qui ont longtemps profité du flou pour exploiter sans restituer. Une affirmation tranquille mais ferme que la transition ne se quémande pas — elle se construit.

Et si le Gabon réussit, il ne s’agira pas simplement d’une victoire nationale. Ce sera un précédent pour l’ensemble du continent. Une démonstration que l’Afrique peut décider, orienter, encadrer. Qu’elle peut gérer ses ressources non plus comme des butins, mais comme des actifs à protéger.

Conclusion : Le choix de l’histoireIl ne s’agit plus de savoir si le Gabon pourra contenir les pressions. Il s’agit de savoir s’il pourra incarner une alternative. Refuser la malédiction pétrolière, embrasser une vision. Non pas faire table rase, mais écrire une nouvelle page. Celle d’un pays qui, face aux géants, choisit la responsabilité. Et peut-être, au bout du compte, l’exemplarité.

Le 26 avril, le Gabon ne signera pas qu’un accord. Il posera une pierre sur le chemin d’une autre Afrique. À lui d’en faire un socle — pas un mirage.

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