Les critères d’inclusivité dans le processus de candidature aux élections
Les critères de l’inclusivité
La CENI vise à rechercher une « inclusivité plus large » dans le processus de candidature pour les élections des conseillers urbains, des bourgmestres et des bourgmestres adjoints. Les candidats indépendants, les partis politiques et les regroupements sont invités à déposer leurs formulaires et pièces nécessaires au Bureau de Réception et de Traitement des Candidatures (BRTC).
La Commission Électorale Nationale Indépendante encourage ainsi la participation de divers acteurs politiques et sociaux, garantissant une représentation variée et élargie dans le processus électoral.
Les conséquences du report des élections des conseillers urbains et des Bourgmestres en RDC
Impact sur la légitimité des élus
Le report des élections des conseillers urbains et des Bourgmestres en RDC pourrait remettre en question la légitimité des élus. En effet, un retard dans le processus électoral pourrait susciter des doutes quant à la validité des résultats et à la représentativité des élus.
Ce délai supplémentaire pourrait également entraîner des contestations et des accusations de partialité, compromettant ainsi la confiance des citoyens dans le processus électoral et dans les institutions.
Instabilité politique et sociale
Le report des élections des conseillers urbains et des Bourgmestres en RDC pourrait entraîner une période prolongée d’instabilité politique et sociale. En l’absence de représentants légitimes et élus démocratiquement, les décisions politiques pourraient être retardées, ce qui pourrait aggraver les tensions et les divisions au sein de la société.
Cette situation d’incertitude politique pourrait également avoir un impact sur la gouvernance locale, compromettant la mise en œuvre de politiques publiques et le fonctionnement des services essentiels pour les citoyens.
Menace pour la démocratie
Le report des élections des conseillers urbains et des Bourgmestres en RDC pourrait constituer une menace pour la démocratie dans le pays. En retardant le processus électoral, cela pourrait affaiblir les institutions démocratiques et favoriser l’émergence de pratiques autoritaires ou clientélistes.
Cela pourrait également renforcer les inégalités politiques et accroître le risque de corruption et de mauvaise gouvernance, compromettant ainsi les principes démocratiques et les droits des citoyens à une représentation équitable.
La CENI et le respect des exigences de dépôt de candidature
Les Bureaux de réception et de traitement des candidatures
La CENI a ouvert les Bureaux de réception et de traitement des candidatures pour les élections des conseillers urbains et de bourgmestres en RDC. Cette opération se déroulera du 25 avril au 9 mai dans les chefs-lieux de province, à l’exception de Kinshasa. Les BRTC de Kinshasa sont implantés selon Samyr Lukombo.
La Commission électorale nationale indépendante a publié les listes définitives des candidats gouverneurs, vice-gouverneurs et sénateurs le 16 avril 2024. Cette publication fait suite à des recours contre les listes provisoires. Pour l’élection des sénateurs, 7 requêtes ont été reçues, dont 5 jugées irrecevables et 2 recevables mais non fondées. Pour l’élection des gouverneurs et vice-gouverneurs, 25 requêtes ont été reçues, dont 12 jugées irrecevables, 7 recevables mais non fondées et 6 recevables et fondées. Les listes sont consultables sur le site Web de la CENI.
Les mesures pour lutter contre la corruption
La Commission électorale nationale indépendante (Ceni) met en place des mesures pour lutter contre la corruption des grands électeurs en République démocratique du Congo (RDC) avant les élections des sénateurs et des gouverneurs de province. Germain Kuna, professeur des sciences politiques, souligne que si cette disposition était respectée, l’État pourrait contrôler les fonds des partis politiques et ainsi réduire la corruption électorale. Bellarmin Byamungu, cadre de l’AFDC-A, estime que l’État devrait financer les campagnes des partis pour lutter contre la corruption électorale.
La CENI a publié une liste de 82 candidats aux élections législatives de décembre 2023 dont les suffrages ont été invalidés pour tricherie. Le Procureur général, Firmin Mvonde, n’a toujours pas reçu les preuves nécessaires pour poursuivre le dossier. Il lance un appel à témoin pour obtenir des informations. Les candidats invalidés se sont pourvus devant la Cour constitutionnelle, mais un seul a été repêché et proclamé élu. La CENI avait annoncé que les cas d’infraction seraient déférés en justice, mais aucun soubassement en termes de preuves n’a été fourni.
Les conséquences de l’exclusion de Kinshasa sur la représentativité des élections en RDC
Impact sur la légitimité des résultats
L’exclusion de Kinshasa des scrutins des gouverneurs et sénateurs pourrait remettre en question la légitimité des résultats électoraux dans le pays. En effet, la capitale congolaise est l’une des régions les plus peuplées et politiquement influentes du pays, et son absence dans ces élections majeures pourrait créer un déséquilibre dans la représentativité des institutions.
Cela pourrait conduire à des contestations de la part des citoyens et des acteurs politiques qui pourraient remettre en cause la validité des résultats et la légitimité des élus. Les tensions pourraient s’accroître et fragiliser davantage le paysage politique déjà complexe de la RDC.
Risque de polarisation politique
L’exclusion de Kinshasa des scrutins électoraux pourrait également accentuer la polarisation politique dans le pays. En privant la capitale de sa voix dans le processus électoral, cela pourrait renforcer les clivages entre les différentes régions et factions politiques en RDC.
Cela pourrait entraîner des sentiments de marginalisation et d’injustice parmi les habitants de Kinshasa, alimentant ainsi les tensions politiques et sociales. La polarisation accrue pourrait compromettre la stabilité politique et la cohésion nationale en RDC.
Impact sur la gouvernance et la représentativité
L’exclusion de Kinshasa des scrutins des gouverneurs et sénateurs pourrait avoir un impact significatif sur la gouvernance et la représentativité des institutions provinciales et nationales. En ne permettant pas à la capitale d’exprimer sa volonté à travers ces élections, cela pourrait affecter la diversité des voix et des perspectives au sein des organes décisionnels.
Cela pourrait également influencer les politiques et les décisions prises par les élus, en ne prenant pas en compte les intérêts et les besoins spécifiques de la population de Kinshasa. Par conséquent, cela pourrait compromettre la capacité des institutions à représenter de manière équitable l’ensemble de la population congolaise.
En conclusion, l’exclusion de Kinshasa des scrutins des gouverneurs et sénateurs en RDC pourrait avoir des répercussions importantes sur la légitimité des résultats électoraux, la polarisation politique et la représentativité des institutions. Il est essentiel de prendre en compte ces enjeux pour garantir des élections justes, transparentes et représentatives dans le pays.