Un engagement financier inédit pour sortir de la crise
Depuis la fin de la Transition et le retour à une gouvernance stable sous la présidence de Son Excellence Brice Clotaire Oligui Nguema, le Gabon trace un chemin exigeant mais prometteur. Un chemin marqué par un engagement financier inédit : en moins de trois ans, plus de 3 000 milliards de francs CFA ont été mobilisés pour apurer une dette héritée des erreurs passées, témoignant d’un choix clair et courageux, celui de la rigueur absolue.
À une époque où tant d’États africains cèdent aux sirènes du défaut ou de la facilité, Libreville a opté pour la discipline budgétaire, quitte à sacrifier des priorités sociales et des investissements indispensables. Car, au-delà des chiffres vertigineux, 3 142 milliards remboursés hors deux eurobonds majeurs s’élevant à près de 950 milliards, c’est une posture nouvelle que le Gabon revendique : celle d’un acteur financier responsable, conscient que la confiance se gagne dans l’effort soutenu et non dans les discours.
Les sacrifices nécessaires pour rétablir la confiance

Le prix de cette rigueur ? Des retards dans le paiement des bourses, des tensions sur la prise en charge de certaines urgences sociales, ainsi que le ralentissement de projets cruciaux comme l’amélioration de l’accès à l’eau potable ou la réhabilitation des infrastructures routières. Autant de sacrifices consentis au nom de la sauvegarde d’une signature souveraine longtemps malmenée.
Une reconnaissance internationale encore attendue

Le paradoxe est saisissant : alors que les engagements sont honorés avec une constance remarquable, près de 650 milliards de francs CFA réglés entre septembre 2023 et novembre 2025 rien que pour le service de la dette et les intérêts, la reconnaissance internationale tarde à s’imposer. La notation du Gabon demeure fragilisée et les pressions persistent, nourries notamment par l’absence de programmes formels avec les grandes institutions financières.
Un message fort aux investisseurs

Pourtant, la démonstration est faite : la parole de l’État gabonais a retrouvé sa valeur. Ce retour à la confiance n’est pas seulement un enjeu financier, c’est une condition sine qua non pour bâtir un avenir durable et attractif. En honorant ses dettes, le Gabon envoie un message limpide aux investisseurs et partenaires internationaux : ici, la continuité de l’État prime, les règles sont respectées et le passé ne dicte plus la marche à suivre.
Un choix courageux pour un renouveau durable

Brice Clotaire Oligui Nguema a fait le choix d’une gouvernance qui ne transige pas avec ses engagements, quitte à affronter des défis internes majeurs. Ce choix, difficile mais courageux, redonne espoir à un pays qui aspire à se relever durablement, en s’appuyant sur une assise financière restaurée et une crédibilité retrouvée.
Le Gabon est ainsi sorti de la phase transitoire pour entrer dans une nouvelle ère, celle du renouveau économique et social, où la responsabilité et la rigueur posent les fondations d’un futur stable et prometteur. Le pari est ambitieux, mais il est à la hauteur des enjeux.

