Le 12 mars 1999, le journal gabonais L’UNION publiait un article au titre sans équivoque : « LA SEEG DANS L’IMPASSE ». Ce reportage dénonçait l’incapacité de la Société d’Énergie et d’Eau du Gabon à honorer ses dettes, avec des déficits s’élevant à plusieurs dizaines de milliards de francs CFA. Plus de 26 ans plus tard, ce constat souligne que les difficultés de cette entreprise ne sont pas un phénomène récent ni lié à la Vème République dirigée par le Président Brice Clotaire Oligui Nguema.
Une crise ancienne aux racines profondes

Dès la fin des années 90, la SEEG faisait face à une situation critique. Endettée et en proie à des déséquilibres financiers majeurs, la société semblait vouée à la faillite. L’article de L’UNION pointait du doigt la nécessité d’une intervention urgente pour sauver un acteur clé du secteur public, chargé de fournir l’eau et l’électricité à la population gabonaise.
La conjoncture de cette époque, marquée par des infrastructures obsolètes et une gestion délicate, avait déjà mis en lumière les fragilités structurelles de la société.
Une problématique dépassant les mandats politiques

Ce diagnostic d’il y a plus de vingt-six ans rappelle que la crise de la SEEG n’est pas née sous la Vème République ni sous l’actuelle présidence de Brice Clotaire Oligui Nguema. Il s’agit d’un problème ancien, systémique, qui s’est transmis à travers les différentes administrations sans trouver de solutions pérennes.
Cette longévité des difficultés met en évidence la nécessité d’une réforme profonde et globale, loin des simples changements de gouvernance, qui doivent s’attaquer à la modernisation des équipements, à la rigueur financière et à la transparence.
Le défi de la Vème République

Aujourd’hui, le gouvernement dirigé par le Président Oligui Nguema fait face à cet héritage lourd et complexe. Réhabiliter la SEEG est un enjeu majeur pour garantir aux Gabonais un service public de qualité.
La réussite de cette entreprise de redressement sera une mesure clé de l’efficacité et de la vision de la Vème République en matière de gestion des entreprises publiques stratégiques.
Construire une nouvelle dynamique

Si la SEEG demeure un défi national, le rappel de son histoire invite à l’humilité mais aussi à l’espoir. C’est par une stratégie audacieuse, une gouvernance claire et un engagement partagé que le Gabon pourra sortir durablement cette société de sa crise.
La Vème République a ainsi une opportunité unique : celle d’inscrire la SEEG dans une trajectoire nouvelle, au service du développement et du bien-être de tous les Gabonais.Le passé éclaire l’avenir : comprendre l’origine des défis pour mieux les surmonter.


