Dans une démarche qui témoigne d’une volonté ferme de rétablir l’ordre et la rigueur au sein de l’administration gabonaise, le Président de la République a effectué une visite inopinée au ministère de la Fonction publique. Cette initiative a été suivie de décisions lourdes de conséquences, visant à sanctionner l’absentéisme et le relâchement constatés dans ce secteur stratégique.
Une visite surprise, un message clair

Le chef de l’État, lors de cette visite impromptue, n’a pas caché son mécontentement face à la désinvolture et au manque de discipline observés chez certains agents publics. Ses déclarations, sans équivoque, ont dénoncé un relâchement préjudiciable au bon fonctionnement de l’administration. Cette sortie présidentielle a marqué un tournant dans la gestion de la Fonction publique, jusque-là perçue comme un secteur en perte de vitesse en matière de performance.
Des mesures fortes pour restaurer l’autorité

Dans la foulée de cette visite, le Conseil des ministres s’est réuni pour examiner les suites à donner aux constats du Président. Il a été décidé, avec effet immédiat, de mettre fin aux fonctions de l’ensemble des membres du Cabinet du ministre de la Fonction publique et du Renforcement des capacités. Cette mesure radicale souligne l’urgence et la gravité de la situation.
Par ailleurs, la quasi-totalité des hauts responsables administratifs de ce ministère ont été suspendus jusqu’à nouvel ordre. Cette suspension vise à garantir un nettoyage en profondeur des pratiques managériales et à instaurer un nouveau souffle basé sur la discipline, la responsabilité et la performance.
Un engagement pour une administration rénovée

Le Président de la République réaffirme ainsi sa détermination à restaurer la crédibilité et l’efficacité de l’administration publique gabonaise. « La Fonction publique doit être un moteur de développement, un espace où la rigueur et le sens des responsabilités prévalent », a-t-il rappelé.
Cette série de décisions marque le début d’un vaste chantier de réforme qui devra concerner l’ensemble des services publics. L’objectif affiché est clair : faire de l’administration un levier de progrès durable, au service des citoyens et du développement national.
Réactions et perspectives

Les observateurs politiques et experts en gouvernance saluent ces mesures, y voyant un signal fort adressé à l’ensemble des fonctionnaires. Toutefois, certains appellent à un accompagnement structurel et à des réformes systémiques pour éviter que ces sanctions ne restent que des coups d’éclat ponctuels.
Le chemin vers une administration plus performante sera sans doute long et semé d’embûches, mais la récente initiative présidentielle place la barre très haut. Il appartient désormais aux autorités concernées de traduire ces ambitions en actions concrètes, afin que la Fonction publique redevienne un modèle d’efficacité et de discipline au Gabon.


