Une tribune qui secoue, un miroir tendu à toute une société
La pensée de Julie Nkono n’est pas un simple coup de colère : c’est un électrochoc. Une interpellation profonde, presque douloureuse, qui renvoie chacun à ce que nous étions, à ce que nous avons perdu et à ce que nous sommes en train de sacrifier. Avons-nous réellement assumé de sacrifier notre jeunesse ? La question claque comme un verdict.
Elle rappelle une époque où l’enfance, sans être parfaite, baignait encore dans une chaleur collective. Une époque où l’on partageait les plats, les verres, les vacances chez les tantes et les oncles, une époque où chaque adulte était un parent par extension. Les failles existaient, certes, mais la bonté, la protection et le sens du sacré permettaient à l’enfant d’être avant tout… un enfant.
Une dérive inquiétante : quand la cruauté remplace la bienveillance

Aujourd’hui, les dérives ne sont plus marginales : elles sont choquantes, brutales, incompréhensibles. Julie Nkono s’indigne :
Comment une grand-mère peut-elle exposer les enfants de son époux à la précarité au point qu’ils tombent sous les griffes de prédateurs ?
Comment une mère peut-elle déverser de la haine sur la fille de sa propre sœur ?
Ces questions révèlent un effondrement moral, une perte de repères qui défie toute logique humaine.
D’où vient cette cruauté ? Qui nous a enseigné cette indifférence ? Qui nous a appris à blesser ce que nous sommes censés protéger ?
Julie Nkono veut espérer qu’il ne s’agit que d’une amplification des faits par les réseaux sociaux. Mais même un seul cas d’abus, une seule violence sur un enfant, est un crime contre l’avenir.
Un appel urgent : protéger la jeunesse, protéger l’avenir

L’enfance est sacrée. Cette conviction, Julie Nkono la martèle avec force. Elle rappelle que les enfants sont notre héritage, notre prolongement, notre responsabilité la plus noble. Les maltraiter, c’est détruire le socle même de la société de demain.
Elle appelle à un sursaut national :que les services de protection de l’enfance durcissent le ton, que la société cesse de fermer les yeux, que les familles retrouvent ce sens du sacré qui faisait d’un enfant un trésor et non un fardeau.
Une société se juge à la manière dont elle traite ses enfants

La tribune de Julie Nkono est un miroir impitoyable. Elle nous renvoie à nos dérives, à nos faillites, mais aussi à notre capacité de changer.
Car une seule certitude demeure : la jeunesse est sacrée et doit être protégée contre tous les détracteurs, contre tous les voleurs de destinées.
Ce cri doit être entendu.
Ce cri doit provoquer un sursaut.Ce cri doit être le point de départ d’un changement profond et irréversible.


