Un procès attendu, une fuite assumée

Alors que le procès de Sylvia et Noureddine Bongo est annoncé pour le 10 novembre 2025 à Libreville, les anciens dignitaires refusent de rentrer au pays.
Leur justification ? La peur d’être torturés ou maltraités. Une explication qui divise l’opinion publique gabonaise, surtout quand d’autres, comme Brice Laccruche Alihanga, ont eu la force et la dignité de rentrer affronter la justice.
Pour beaucoup, fuir le pays revient à fuir la vérité.
300 milliards envolés, un peuple oublié

Les enquêtes ont révélé l’existence de comptes bancaires alimentés par près de 300 milliards de francs CFA, détournés au fil des années.
Ces sommes colossales auraient pu transformer le quotidien des Gabonais : construire des écoles modernes, équiper les hôpitaux, soutenir les familles dans le besoin.
Pendant que des milliards dormaient à l’étranger, le peuple, lui, vivait dans le dénuement le plus total.
🕊️ Une justice indépendante, un président en retrait
Contrairement aux accusations des avocats français, le Président Brice Clotaire Oligui Nguema n’est jamais intervenu dans les affaires judiciaires.
Il a laissé la justice suivre son cours, respectant l’indépendance des magistrats et la séparation des pouvoirs.
Cette neutralité prouve que le Gabon cherche à tourner la page de l’impunité, sans revanche politique ni chasse aux sorcières.
L’heure du courage et de la vérité

Les Bongo clament leur innocence, mais refusent de se présenter devant leurs juges.
Or, la justice n’est pas un spectacle, elle est un devoir envers la nation.
Le peuple gabonais, trahi pendant des décennies, mérite la vérité. Et si les anciens dirigeants croient encore en cette vérité, qu’ils rentrent l’affirmer devant leur peuple.
Car la fuite n’efface pas la faute elle la confirme.


