Dans une prise de position à la fois lucide et inspirante, Victor Mefe salue avec ferveur la dernière initiative du Président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguema, qu’il qualifie d’« excellente ». Mais au-delà de l’adhésion, l’homme invite à la profondeur : il plaide pour que cette vision présidentielle s’enracine dans les réalités des zones rurales et devienne un levier concret d’émancipation économique et sociale.
« C’est un projet auquel j’ai souvent pensé », confie-t-il, non sans une pointe d’humilité : « Je ne cherche pas la nomination, on se connaît. » Derrière cette formule, se dessine la sincérité d’un patriote soucieux d’efficacité plus que de reconnaissance.
L’urgence d’un ancrage rural : valoriser celles qui nourrissent la nation
Victor Mefe met en lumière une réalité souvent négligée : la difficulté pour les femmes rurales d’écouler leurs produits agricoles.
« Pour avoir travaillé sur cette question, je sais que c’est un véritable problème », explique-t-il, soulignant que le développement du Gabon ne saurait être complet tant que les mamans des villages resteront isolées de l’économie nationale.
Il propose une orientation claire : faire de ce projet présidentiel un outil logistique et humain au service de la ruralité.Ce serait, selon lui, un choix politique majeur, aux retombées économiques, sociales et morales considérables.
Une chaîne vertueuse pour un Gabon qui se reconstruit
La vision esquissée par Victor Mefe dépasse la simple aide sociale. Elle repose sur une dynamique de transformation profonde :Redonner vie aux villages et faire de l’agriculture un moteur d’avenir.
Soulager les femmes rurales, véritables matriarches du pays profond.Réconcilier la jeunesse avec la terre, pour lui apprendre la valeur de l’effort et l’esprit d’entreprise.Assurer la souveraineté alimentaire nationale tout en favorisant la réinsertion sociale.
Éloigner les jeunes des dérives urbaines, en leur ouvrant des perspectives réelles, loin de la marginalisation et des addictions.
Un appel à la cohérence et à la grandeur d’exécution
Dans un ton à la fois mesuré et passionné, Victor Mefe conclut :> « Un projet plein de potentiel. Souhaitons simplement que la mise en œuvre soit à la hauteur de la belle idée. »
Ainsi, sa réflexion dépasse la simple réaction : elle devient une mise en garde élégante et un appel à l’ambition nationale.
Car derrière les mots, se cache une conviction : le Gabon de demain ne se construira pas dans les salons de Libreville, mais dans les villages où battent le cœur et l’espérance du pays.
