Ménopause et troubles du sommeil : un constat alarmant
La ménopause, une étape naturelle de la vie des femmes, s’accompagne souvent de divers désagréments, dont les troubles du sommeil. Une étude menée par Ipsos en collaboration avec la marque de compléments alimentaires Novanuit révèle que 86 % des femmes en période de préménopause ou de ménopause souffrent de problèmes de sommeil. Ce chiffre met en lumière une réalité préoccupante : l’impact des changements hormonaux sur la qualité du sommeil. En effet, la chute des niveaux d’œstrogènes et de progestérone, hormones essentielles à la régulation du cycle de sommeil, entraîne des nuits agitées.
Parmi les symptômes les plus fréquents, on retrouve les sueurs nocturnes et les bouffées de chaleur, cités par 56 % des femmes comme des causes majeures de leurs nuits perturbées. Ce phénomène n’est pas isolé ; selon une enquête de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), environ 1,2 milliard de femmes dans le monde sont actuellement en période de ménopause, ce qui souligne l’importance de comprendre et d’aborder ces troubles du sommeil.
Les solutions pour améliorer le sommeil durant la ménopause

Heureusement, des stratégies concrètes peuvent aider à retrouver un sommeil réparateur. Tout d’abord, il est conseillé de limiter la consommation de caféine après 14 heures. En effet, des boissons comme le café, le thé ou les sodas peuvent perturber l’endormissement. Privilégier des alternatives sans excitants, comme des tisanes ou de l’eau, peut s’avérer bénéfique pour la qualité du sommeil.
De plus, une alimentation équilibrée joue un rôle crucial. Un dîner léger et pauvre en graisses permet d’éviter les réveils nocturnes dus à une digestion difficile. Durant la ménopause, le métabolisme ralentit, rendant les repas copieux encore plus problématiques. Un repas trop riche le soir peut donc aggraver les troubles du sommeil.
Un autre aspect essentiel à considérer est l’impact des écrans sur la production de mélatonine. La lumière bleue émise par les appareils électroniques inhibe cette hormone, signalant au corps qu’il est temps de dormir. Pour contrer cet effet, il est recommandé d’instaurer une routine apaisante avant le coucher, incluant des activités relaxantes comme la lecture ou la méditation.
Créer un environnement propice au sommeil
L’environnement de sommeil joue également un rôle fondamental dans la qualité du sommeil. La chambre doit être un espace dédié uniquement au repos. Cette association mentale entre le lit et le sommeil est cruciale. Si l’on utilise le lit pour d’autres activités, comme travailler ou regarder la télévision, le cerveau peut avoir du mal à faire la distinction entre repos et activité, ce qui complique l’endormissement.
Enfin, il est essentiel d’écouter les signaux du corps. Les bâillements, les paupières lourdes et une baisse de vigilance sont autant d’indicateurs qu’il est temps de se reposer. Attendre trop longtemps avant de se coucher peut dérégler le cycle naturel du sommeil. Dès que ces signes apparaissent, il est préférable de se mettre au lit, sans écran, pour favoriser l’endormissement.
Les bienfaits de l’activité physique
L’activité physique régulière est un autre pilier fondamental pour améliorer la qualité du sommeil. Bouger, marcher et pratiquer des exercices doux comme le yoga ou la natation peuvent aider à réguler le stress et à équilibrer les hormones du sommeil. Selon des études, l’exercice physique stimule la production d’endorphines et favorise également la sécrétion de mélatonine. Toutefois, il convient d’éviter les séances trop intenses en soirée, car celles-ci pourraient avoir l’effet inverse.
En conclusion, bien que la ménopause puisse s’accompagner de troubles du sommeil, il existe de nombreuses stratégies simples et efficaces pour améliorer la qualité de nos nuits. En mettant en œuvre des habitudes saines et en créant un environnement propice au repos, il est possible de surmonter ces défis et de retrouver un sommeil réparateur.
Pour en savoir plus : Source : Elle.fr


