À quelques heures du second tour des élections législatives et locales, le Chef de l’État, Son Excellence Brice Clotaire Oligui Nguema, a tenu un discours ferme et sans ambiguïté, mettant en garde tous ceux qui seraient tentés de troubler l’ordre électoral ou de répéter les irrégularités constatées lors du premier tour.
Réuni au Palais du Bord de Mer avec les membres du Gouvernement, les responsables de la CNOCER, de l’ACER, de la Justice et des Forces de Défense et de Sécurité, le Président de la République a fixé le ton et le cap : aucune tolérance face aux actes d’incivisme ou de fraude électorale.
Un avertissement clair et ferme

« Si, au second tour des élections, les mêmes irrégularités et les actes d’incivisme se produisent, les concernés seront traduits en justice », a déclaré le Chef de l’État.
Par cette phrase, le Président de la République adresse un signal fort à l’ensemble des acteurs politiques, aux électeurs, aux représentants des partis et aux agents électoraux. La loi s’appliquera à tous, sans exception ni traitement de faveur.
Cette mise en garde intervient dans un contexte électoral crucial, où la stabilité politique, la transparence et la crédibilité du scrutin sont au cœur des attentes du peuple gabonais.
La justice comme instrument de dissuasion ?

Le Chef de l’État a insisté sur la nécessité de protéger l’intégrité du processus électoral, rappelant que la démocratie repose sur la responsabilité de chacun.La menace de poursuites judiciaires n’est pas un simple effet d’annonce : elle marque la volonté ferme des autorités de transition d’en finir avec les pratiques qui ternissent l’image des élections et sapent la confiance populaire.
Des dispositifs de sécurité et de surveillance renforcés seront déployés pour identifier, interpeller et sanctionner tout fauteur de trouble ou tout acteur impliqué dans des manœuvres frauduleuses.
Un appel à la discipline républicaine

Le Chef de l’État a également lancé un appel au civisme et au patriotisme :
« Le respect des règles électorales est une responsabilité collective. La stabilité de notre pays en dépend. »
En plaçant la justice au cœur du dispositif électoral, le Chef de l’État entend faire de ce second tour un exemple de transparence et de fermeté républicaine, et un message clair à ceux qui défient la loi.
Un second tour sous haute vigilance

Alors que les Gabonaises et les Gabonais s’apprêtent à retourner aux urnes, le pouvoir de transition affiche une volonté inébranlable de garantir un scrutin propre et crédible.
Ce second tour s’annonce donc sous le signe de la fermeté, de la transparence et de la vigilance, trois piliers sur lesquels le Chef de l’État entend bâtir la confiance électorale.


