Le candidat de l’UDB, Mays Mouissi, semble perdre pied dans son propre fief. Déconnecté des réalités locales et visiblement en difficulté face à l’ancrage politique, culturel et linguistique du candidat du PDG, Yves Fernand Manfoumbi, il en est réduit à faire appel à des figures politiques extérieures… qui sont elles-mêmes en pleine campagne dans leur département !
Des soutiens venus d’ailleurs

Après l’intervention du ministre d’État aux Transports, Ulrich Manfoumbi Manfoumbi, lors du meeting d’ouverture de l’UDB, c’est au tour du Vice-Président de la République, Séraphin Moundounga, d’être mobilisé pour parler aux anciens un exercice manifestement hors de portée de Mays Mouissi, incapable de s’exprimer dans le dialecte local d’une terre qu’il prétend pourtant être sienne.
Des accusations de fraudes électorales

Mais au-delà de ce malaise politique, des accusations bien plus graves émergent. Un audio relayé massivement dans les forums de la Dola évoque des procurations de vote établies dans l’illégalité, dans le but de gonfler artificiellement les voix en faveur de l’UDB.Près de 1.200 votes seraient concernés. Une manœuvre inquiétante, d’autant plus troublante qu’elle ferait écho à une précédente note vocale de l’activiste Kamitatou, pointant une possible implication du Ministère de l’Intérieur.
Une volonté populaire sous pression

Le tableau devient de plus en plus clair : face à un rejet populaire croissant, certains seraient prêts à contourner la volonté des électeurs de la Dola par tous les moyens.Alors une question s’impose : jusqu’où l’actuel gouvernement est-il prêt à aller pour arracher une victoire dans un département qu’il sent lui échapper ?
L’appel des habitants

Les habitants de la Dola ne sont pas dupes. Ils n’ont pas besoin de fraudes, d’ingérences ni de messagers parachutés. Ils veulent une élection propre et transparente, où seule la voix du peuple compte.Qu’on les laisse voter. Et que le meilleur gagne.


