Ce lundi, l’homme d’affaires gabonais et PDG de la Société Gabonaise de Développement Agricole (SOGADA) a inauguré une usine ultramoderne de fabrication de chips, installée sur son domaine agricole de Meyang, dans la commune de Ntoum. Un retour hautement symbolique, qui s’inscrit dans l’élan gouvernemental vers l’autosuffisance alimentaire et l’industrialisation du pays.
Une réapparition à forte portée symbolique

L’événement a surpris, tant la rumeur persistait sur l’éloignement volontaire de HPO. Pourtant, c’est avec assurance que l’entrepreneur a présenté sa nouvelle unité industrielle, véritable vitrine de son ambition : faire de la SOGADA un acteur clé de la souveraineté alimentaire nationale. En diversifiant ses activités, il entend inscrire durablement son entreprise dans le paysage agroalimentaire gabonais.
Une usine de dernière génération
L’unité inaugurée n’a rien d’anecdotique. Entièrement automatisée, dotée d’équipements de pointe, elle affiche une capacité de 20 paquets de chips par minute, soit 1 200 par heure et près de 9 600 par journée de huit heures. Conçue pour tourner en continu grâce à un système de rotation par équipe, elle place d’emblée la SOGADA au cœur de la production agroalimentaire locale.
L’emploi au cœur du projet

Au-delà des machines, HPO mise sur l’humain. Cinquante emplois directs, principalement destinés à de jeunes Gabonais, verront le jour. « La souveraineté alimentaire ne peut se faire sans l’emploi par l’autodétermination », a-t-il insisté, fidèle à sa philosophie d’un développement tiré par l’investissement productif et la jeunesse nationale.
L’appel à la responsabilité collective
Pour Hervé Patrick Opiangah, l’État ne peut porter seul la charge du développement. « Il faut des citoyens modèles, capables d’initier des projets structurants et de tirer l’économie vers le haut », a-t-il déclaré. Par ce geste, il affirme sa volonté d’accompagner la politique publique en matière de sécurité alimentaire et de dynamisation du tissu industriel.
Une étape décisive pour la souveraineté alimentaire
Avec cette usine de chips, la SOGADA franchit une nouvelle étape et ambitionne de s’imposer comme un pilier de l’économie nationale. En conjuguant innovation industrielle, création d’emplois et valorisation des produits locaux, Hervé Patrick Opiangah démontre que l’avenir du Gabon repose aussi sur l’audace et la responsabilité de ses entrepreneurs. https://depeches241.com/?p=26010&fbclid=IwdGRjcAM1RmZjbGNrAzVEz2V4dG4DYWVtAjExAAEeS4W4lDl_N7cJU3z8L_T0aWfyxZuk9AbspN6mes-n1AB-dxYldpu3ngcqWC4_aem_OIX_heD7dcwVXG0WBViAeQ


