Une attaque frontale et sans détour
À NDÉNDÉ, dans le département de la Dola, Yves Fernand Manfoumbi a une fois de plus livré une réponse au vitriol à l’endroit de Mays Mouissi. D’entrée de jeu, il a annoncé la couleur : « Le temps des slogans est terminé, celui des actes a commencé. »
Accusation d’absence

Dans un enchaînement de questions incisives, il a égrené les moments où son adversaire aurait manqué à l’appel : les routes dégradées, le chômage des jeunes, l’attente des paysans, le désarroi des pêcheurs et artisans. « Il était absent. Absent du terrain, absent des préoccupations du peuple, mais très présent dans les calculs de carrière », a-t-il martelé.
Un candidat déconnecté du peuple
Pour Mwane Dimbu, Mays Mouissi n’est qu’un « candidat PowerPoint », plus à l’aise avec des statistiques qu’avec des sacrifices, plus proche des livres que des labours. « Candidat des chiffres, incapable de parler la langue de la terre », a-t-il résumé, l’opposant à son propre profil d’homme enraciné, « #mwanedimbu », qui partage traditions et langue avec les populations.
Les faits qui assombrissent son image

La charge atteint son paroxysme avec la révélation des soupçons qui entourent Mays Mouissi. Impliqué dans le dossier Karpowership, un contrat pouvant coûter 12 milliards de francs CFA par mois à l’État, il a été convoqué par la CNLCEI pour s’expliquer sur un enrichissement jugé fulgurant.
Un programme simple, concret, enraciné

Parce que tout comme le PDG dans l’R du Temps, je n’assurerai que la continuité de ce que nous avons débuté ensemble. Réhabiliter nos routes rurales, parce que la dignité commence par l’accès.
Offrir de l’eau potable à toutes les familles, car c’est un droit, pas un luxe.
Soutenir nos agriculteurs, éleveurs et artisans, car ils nourrissent notre économie.
Créer des opportunités locales pour notre jeunesse : la formation, l’entrepreneuriat, l’espoir.
Être un élu de proximité, pas un fantôme administratif.
Le verdict de Yves Fernand Manfoumbi

« Ceux qui prétendent gouverner sans appartenir ne bâtissent rien », a conclu l’ancien ministre. Pour lui, le 27 septembre ne doit pas être un choix entre des drapeaux et des slogans, mais entre la vérité et le mirage. « Votez pour vos intérêts, pas pour leurs ambitions. Votez pour un des vôtres. »


