Les Panthères du Gabon avaient rendez-vous avec l’histoire : faire tomber le champion d’Afrique ivoirien et s’ouvrir un boulevard vers le Mondial 2026. Résultat ? Un nul 0-0, frustrant pour les puristes, mais porteur d’espoir pour ceux qui savent lire entre les lignes.
Mouyouma : « Le résultat viendra »

Thierry Mouyouma, calme comme un capitaine en pleine tempête, a préféré retenir le bon côté de la soirée :
« Je suis satisfait de la performance, même si le résultat n’est pas celui que nous espérions. Avec 19 points, nous restons dans la course. »
Autrement dit : les Panthères ne sont pas encore des tueurs en série offensifs, mais elles apprennent à dompter la jungle des éliminatoires.
Les griffes sont aiguisées

Face à une Côte d’Ivoire solide, les Gabonais n’ont pas baissé la tête. Ils ont bousculé, parfois même étouffé les Éléphants, forçant Emerse Faé à reconnaître :
« Le Gabon nous a posé des problèmes en nous privant parfois du ballon. »
Ce n’est pas rien quand on sait que les Ivoiriens venaient en conquérants. Le Gabon a prouvé qu’il n’était plus une proie facile, mais un prédateur capable de tenir tête aux plus gros fauves d’Afrique.
Un groupe F encore à portée de griffes

Avec ce nul, rien n’est perdu. Bien au contraire. Les Panthères restent au contact du sommet du groupe F. Deux matchs, deux batailles, deux occasions d’arracher ce billet mondialiste tant convoité.
Le rugissement de l’espoir
Oui, les buts manquent encore. Oui, le public aurait voulu célébrer une victoire en feu d’artifice. Mais ce match prouve que le Gabon a franchi un cap : il est désormais capable de regarder droit dans les yeux un champion d’Afrique sans trembler.
Le Mondial 2026 n’est plus un mirage. Il est là, à portée de griffes. Aux Panthères de transformer l’audace en réalisme, et la promesse en histoire.Car le peuple gabonais ne demande qu’une chose : rugir avec ses fauves sous les projecteurs du monde entier.


