À Ndendé, les élections législatives et locales de 2025 promettent déjà d’être un véritable feuilleton politique. Depuis que GABONACTU a relayé les accusations de fraude de Mays Mouissi, la ville est entrée dans un festival de cris et de polémiques. Certains candidats semblent croire que hurler “fraude !” assez fort peut faire gagner des voix… ou préparer le terrain à une contestation imaginaire.
Manfoumbi riposte avec ironie et lucidité

Le candidat Yves Fernand Manfoumbi ne se laisse pas emporter par le bruit et le spectacle. Il clarifie sa position avec une pointe d’humour politique :
« Certains agitent la fraude comme un paravent à leurs faiblesses. La Commission électorale, que l’on tente aujourd’hui de salir sans preuve, est régie par les lois de la République et placée sous l’autorité du Chef de l’État, garant de la transparence et de la justice dans cette Ve République que nous construisons ensemble. »
En d’autres termes : hurler ne change rien, la démocratie ne se joue pas dans les colonnes d’un journal ni sur les réseaux sociaux, mais dans l’isoloir.
La fable électorale de Ndendé

À Ndendé, on pourrait presque transformer la situation en fable politique :
Le candidat paniqué : crie à la fraude, invente des complots, et espère que le bruit remplacera la stratégie.
Le citoyen sceptique : observe le spectacle, mi-amusé, mi-agacé.Manfoumbi, le sage ironique : rappelle les règles du jeu, pointe l’absurdité des accusations, et recentre le débat sur l’essentiel : les urnes et les électeurs.
Trois leçons politiques à retenir :
Les accusations sans fondement révèlent la peur de perdre, pas la fraude.
La crédibilité d’un candidat se gagne sur le terrain et dans les urnes, pas dans le vacarme médiatique.
Les électeurs et les institutions restent les derniers garants de la démocratie, capables de distinguer le spectacle de la réalité.
Le mot de la fin : entre ironie et gravité
« En tant que fils de la Ngounié, je fais pleinement confiance aux électeurs, à leur discernement, et aux institutions en charge du processus électoral. La vraie légitimité viendra des urnes, pas des accusations en l’air. »
Dans ce théâtre électoral, certains font du bruit… Manfoumbi, lui, fait de la politique. Son ironie est une arme subtile qui démontre la vacuité des accusations, recentre le débat sur l’essentiel et rappelle que la démocratie se construit avec sérieux et discernement, pas avec des cris et des rumeurs.
À Ndendé, la morale est claire : hurler “fraude !” ne fera jamais oublier le vote, et la légitimité, elle, ne se décrète pas, elle se mérite.


