La capitale gabonaise s’apprête à franchir une étape inédite dans la gestion durable de ses ressources naturelles. Ce 5 septembre, la Mairie de Libreville, en partenariat avec l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et plusieurs institutions locales, a mené une mission de terrain destinée à identifier le site du futur premier atelier de découpe et de transformation de viande de brousse au Gabon.
Une innovation écologique et économique

Ce projet pilote, premier du genre dans le pays comme dans la sous-région, s’inscrit dans une vision de valorisation des ressources naturelles couplée à une meilleure régulation de la consommation. Objectif : réduire les pertes, structurer la filière et instaurer des pratiques conformes aux normes de biosécurité.
Trois sites en compétition

Les équipes techniques et institutionnelles ont évalué trois emplacements : l’Institut africain d’informatique (IAI), le quartier Nzeng Ayong et le site du PK8. Ce dernier a retenu l’attention des experts pour ses atouts en matière d’accessibilité, d’environnement et de viabilité technique.
Une réponse durable aux défis de la faune sauvage

Pour la FAO, cet atelier représente une avancée majeure dans la régulation des déchets alimentaires et la gestion durable de la faune sauvage. En organisant la filière, il contribuera aussi à protéger la biodiversité tout en offrant de nouvelles opportunités économiques locales.
L’engagement des autorités locales

À travers cette initiative, la Mairie de Libreville réaffirme sa volonté de porter des solutions innovantes au service du développement. Aux côtés de ses partenaires, elle entend inscrire ce projet dans une dynamique alliant modernité, protection de l’environnement et bénéfices communautaires.


