Depuis plusieurs jours, Libreville vit au rythme d’une grande croisade d’évangélisation catholique. Prêtres venus de divers pays africains, chants liturgiques et foules en prière : la capitale gabonaise s’est transformée en lieu de ferveur. Mais c’est surtout la présence de l’abbé Blaise Kanda, prêtre charismatique de la République Démocratique du Congo, qui donne à l’événement une intensité particulière.
Une figure qui électrise les foules
À la paroisse d’accueil, les fidèles se bousculent pour écouter l’orateur congolais. Micro en main, l’abbé Kanda alterne humour, poésie et vérités tranchantes.
« La foi n’est pas une théorie, c’est une manière de vivre. Libreville a soif d’authenticité, et l’Afrique a besoin de chrétiens debout », a-t-il lancé sous les acclamations.
Sa voix puissante, ses gestes vifs et son regard assuré créent une atmosphère presque théâtrale, mais toujours enracinée dans le message évangélique.
Une croisade aux couleurs africaines
Autour de lui, d’autres prêtres venus du Cameroun, du Congo-Brazzaville et d’ailleurs multiplient les homélies et les temps de prière. Ensemble, ils donnent une dimension panafricaine à cette croisade. Les chants en français, en lingala et en fang se mêlent aux tambours et aux applaudissements, donnant aux rassemblements une force spirituelle qui dépasse les frontières.
Les fidèles conquis
Parmi les participants, beaucoup témoignent de l’impact de cette rencontre. Mireille, une fidèle gabonaise, confie :> « J’ai l’impression qu’il parle directement à mon cœur. Ses mots bousculent, mais ils réveillent. »
Un autre fidèle, venu spécialement de Port-Gentil, ajoute :
« L’abbé Kanda dit tout haut ce que beaucoup pensent tout bas. Il ne prêche pas seulement la foi, il prêche aussi la dignité et le courage. »
Un souffle nouveau pour Libreville
En ces temps marqués par des défis sociaux et spirituels, cette croisade apparaît comme une bouffée d’espérance. L’abbé Kanda insiste sur l’unité et l’intégrité :
« L’Église n’est pas un bâtiment, c’est un peuple. Si nous marchons ensemble, aucun obstacle ne pourra nous arrêter. »Ses paroles résonnent comme un appel à une foi vivante, mais aussi à une conscience collective renouvelée.
Une ferveur qui se poursuit
La croisade se prolongera dans les prochains jours, avec des veillées de prière, des confessions et des moments de louange. Déjà, les organisateurs parlent d’une mobilisation « historique » pour la capitale.
Pour beaucoup, la présence de l’abbé Kanda à Libreville restera gravée comme un signe fort : celui d’une Église africaine en mouvement, capable de réveiller les âmes et de rallumer la flamme de la foi.
