Progrès récents en Côte d’Ivoire
Avancées dans le secteur de la santé
La Côte d’Ivoire a réalisé des progrès importants dans le secteur de la santé. Le rapport annuel 2024 des Nations Unies, publié le 4 août 2025, présente des initiatives aux retombées visibles pour la population. Parmi ces réalisations, 167 000 élèves ont bénéficié de repas scolaires, améliorant leur nutrition et favorisant leur assiduité.
La lutte contre le paludisme a été renforcée par la distribution de 14,2 millions de moustiquaires. Parallèlement, 10 000 enfants souffrant de malnutrition aiguë ont été pris en charge, illustrant l’engagement envers la santé infantile. L’élargissement de l’accès à l’eau potable a touché 30 000 personnes, un élément crucial pour la prévention de diverses maladies.
Ces actions s’inscrivent dans un investissement global de 90 milliards de francs CFA, visant les zones vulnérables. Mme Nialé Kaba, Ministre de l’Économie, a salué ces accomplissements. Mme Hélène N’Garnim-Ganga, Coordonnatrice résidente des Nations Unies, a réaffirmé l’engagement du système onusien envers les ambitions nationales de la Côte d’Ivoire. Ces initiatives illustrent clairement que la santé publique est une priorité pour le gouvernement ivoirien.

Progrès dans le domaine de l’éducation
Des avancées notables ont également été réalisées dans le secteur éducatif. Lors de la 10e session ordinaire du Conseil National de Lutte contre le Sida, il a été indiqué que le taux de réussite aux examens scolaires a significativement augmenté. Pour le Certificat d’Études Primaires Élémentaires (CEPE), le taux s’élève à 86,58%, avec une hausse de 3,12 points. De même, pour le Brevet d’Études du Premier Cycle (BEPC), le taux a grimpé de 11,23 points, atteignant 51,41%.
Ces résultats témoignent d’un investissement scolaire soutenu. Près de 21 000 enseignants ont été formés, et 100 000 kits scolaires ont été distribués, facilitant l’accès à l’éducation pour de nombreux enfants. Par ailleurs, 2 300 enfants ont été scolarisés dans des espaces temporaires, solution répondant aux urgences dans les zones touchées par des crises.
Le ministre Bruno Nabagné Koné a souligné l’importance de l’électrification des établissements scolaires, avec 167 localités désormais connectées. Cela crée un meilleur environnement d’apprentissage. Ces efforts révèlent une volonté politique indéniable d’améliorer l’éducation en Côte d’Ivoire, essentielle pour un développement durable.

Impact des initiatives sur le développement rural
Les avancées en santé et en éducation influencent directement le développement rural en Côte d’Ivoire. En améliorant la santé publique, le gouvernement favorise une main-d’œuvre productive. L’éducation est également primordiale pour réduire la pauvreté et améliorer les conditions de vie. Les jeunes, mieux formés, sont plus enclins à contribuer à l’économie locale.
Des initiatives comme la construction d’un foyer polyvalent pour les jeunes à Soko, annoncée par Mouroufié Koffi Patrice, en sont un exemple. Ce centre vise à encadrer les jeunes, œuvrant contre l’oisiveté et la vulnérabilité. La valorisation de l’agriculture, avec une augmentation substantielle du prix de la noix de cajou, démontre la volonté de renforcer l’économie rurale.
Ces projets, soutenus par des financements nationaux et internationaux, indiquent que la Côte d’Ivoire avance vers ses objectifs de développement durable. Cependant, des défis subsistent, notamment en matière d’accès équitable aux soins et à l’éducation, nécessitant une vigilance continue.
Les avancées en Côte d’Ivoire dans les domaines de la santé et de l’éducation sont indéniables et reflètent un engagement constant du gouvernement. Cependant, quelles stratégies mettre en place pour garantir un développement durable ? Quelles actions supplémentaires doivent être envisagées pour assurer que tous les citoyens, notamment en milieu rural, profitent de ces progrès ? Ces interrogations méritent d’être approfondies pour envisager un avenir meilleur pour tous les Ivoiriens.


