Une enquête digne d’un roman noir
La traque aura été longue, patiente et méthodique. Mais, au terme d’une enquête de haute précision, la Police Judiciaire est parvenue à faire tomber l’un des réseaux criminels les plus redoutés de ces dernières années. À sa tête, un nom qui circulait déjà dans les coulisses de la sécurité nationale : Ted Willy Alimbi Ognalagha, alias Le Roi Béni.
Des cibles de haut rang

Ce gang, d’une audace glaçante, ciblait les résidences de figures éminentes de la République. Leur signature : une combinaison redoutable de corruption, de complicités militaires et de criminalité transfrontalière. Les enquêteurs ont mis au jour un mode opératoire d’une sophistication inquiétante : armes de guerre fournies par un militaire frère de Jerry Mouele, l’un des cerveaux , technologies de neutralisation des caméras et potion toxique pour neutraliser les chiens de garde.
Des opérations transfrontalières minutieusement planifiées

Les missions étaient orchestrées depuis le Cameroun, avec un luxe discret pour leurs préparatifs. Les membres du gang étaient hébergés dans des hôtels haut de gamme avant chaque assaut. Après les coups, certains se volatilisaient au-delà des frontières, échappant provisoirement à la justice. Parmi les cibles identifiées : les résidences d’Ali Bongo Ondimba, ancien président déchu, et de Maixent Accrombessi, ex-directeur de cabinet présidentiel.
Le coup de filet décisif

La PJ, qui suivait la piste depuis plusieurs mois, a choisi son moment pour frapper. La semaine dernière, l’arrestation de Jerry Mouele a révélé l’architecture complète du réseau. Celui-ci a reconnu être en lien constant avec Le Roi Béni, basé en Turquie, qui avait même financé une tentative d’exfiltration vers le Cameroun. Un plan qui a échoué : la police a agi avant.
Un procès explosif en perspective

Interrogé, Le Roi Béni a nié certains faits, tout en admettant une “implication indirecte”. Dans les prochaines heures, lui et ses complices se tiendront devant le parquet de la République. Ce procès pourrait lever le voile sur des ramifications bien plus profondes que celles déjà révélées.


