Libreville, 5 août 2025. Dans une ambiance festive et empreinte de fierté nationale, la capitale gabonaise a lancé ce lundi la toute première Semaine de la Gastronomie Gabonaise. Portée par le gouvernement de transition, cette initiative a été inaugurée par Madame la Ministre d’État Camelia Ntoutoume Leclercq, en présence de Monsieur Pascal Ogowet Siffon, Ministre du Tourisme durable et de l’Artisanat.
Une vitrine culinaire pour le patrimoine national
La cérémonie s’est déroulée dans un décor mêlant modernité et traditions. Pendant six jours, Libreville devient l’épicentre de la promotion de la cuisine gabonaise, de son savoir-faire et de sa richesse régionale. L’événement met en lumière les talents locaux et promeut une culture culinaire souvent méconnue.
« Le Gabon par l’Assiette » : un ouvrage majeur dévoilé
Point d’orgue de cette journée inaugurale : la sortie officielle du Manuel National de Cuisine Gabonaise, intitulé « Le Gabon par l’Assiette », une œuvre portée par le restaurant Le Chef O’miel. Véritable outil pédagogique, il s’adresse en priorité aux stagiaires du Centre de Formation Basile Ondimba, mais se veut aussi un livre de référence pour toute personne désireuse de découvrir ou transmettre l’art culinaire local.
Un levier pour l’économie et l’identité
Le tourisme culinaire est un levier puissant pour notre économie et un vecteur de fierté nationale, a déclaré Pascal Ogowet Siffon, soulignant la dimension stratégique de cette semaine. Pour la Ministre d’État Camelia Ntoutoume Leclercq, la gastronomie n’est pas un luxe, mais une expression de l’âme d’un peuple.
Ateliers, dégustations et expositions au programme
Tout au long de la semaine, les populations auront accès à une série d’activités : ateliers de cuisine, démonstrations, expositions artisanales, dégustations. L’objectif est clair : ancrer la gastronomie comme pilier de l’identité nationale et touristique du Gabon.
Une ambition : faire rayonner le Gabon par sa cuisine
Avec cette initiative, le Gabon envoie un message fort. La culture ne se limite pas aux livres ou aux danses, elle se vit aussi par les saveurs, les gestes et les recettes transmises de génération en génération.
