L’exclusion du Docteur Nicole Asselé de la liste des candidats à la présidence de la Fédération gabonaise de handball (Fégahand) suscite des interrogations. Ancienne dirigeante de l’institution et ex-secrétaire générale de la Confédération africaine de handball, elle a dénoncé ce qu’elle qualifie de « décision injuste, arbitraire et dénuée de tout fondement juridique ».
Un motif d’invalidation contesté

Le rejet de sa candidature repose, selon les autorités fédérales, sur l’absence d’une autorisation hiérarchique militaire. Une justification que l’intéressée juge obsolète. Nicole Asselé rappelle que cette pièce n’a plus été exigée depuis plus d’une décennie, y compris lors de ses précédentes candidatures, alors même qu’elle était encore en activité dans l’armée. Radiée depuis 2015, elle estime incompréhensible qu’un tel document soit désormais exigé.
Une notification tardive qui suscite le doute

Au-delà du fond, le calendrier de la décision soulève des réserves. Informée à seulement 48 heures du scrutin, Nicole Asselé déplore un manque de transparence qui, selon elle, réduit à néant toute possibilité de recours dans des délais raisonnables. Ce timing pose la question de l’équité du processus électoral au sein de la Fégahand.
Recours envisagés, mais incertains

Face à cette situation, l’ancienne présidente de la fédération entend saisir les autorités nationales compétentes, notamment le ministère des Sports. Elle évoque également la possibilité d’un recours auprès d’instances internationales. Toutefois, l’issue de telles démarches reste incertaine, tant les délais sont courts et les procédures complexes.
Une gestion électorale sous pression

Cette exclusion relance le débat sur les pratiques de gouvernance dans les fédérations sportives au Gabon. Entre critères flous, procédures jugées opaques et tensions internes, la Fégahand semble traverser une période de turbulences. Dans ce contexte, la crédibilité du processus électoral pourrait se retrouver affaiblie, au moment même où le handball gabonais peine à retrouver un second souffle sur le plan national et régional.


