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dimanche 14 décembre 2025
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Quand le Royaume Téké fit basculer le destin d’un continent

À l’origine, un seul royaume : le Téké

Bien avant que les cartes coloniales ne séparent les peuples, bien avant que les rives du fleuve Congo ne deviennent frontières, un seul royaume structurait les terres que nous connaissons aujourd’hui comme la République du Congo, la République Démocratique du Congo et une partie du sud-est du Gabon. Le Royaume Teke, aussi appelé Anziku ou Tio, est l’un des trois grands royaumes du bassin congolais apparus entre les XIIIe et XIVe siècles, avec ses voisins du Loango et surtout du prestigieux Kongo, plus connu pour sa puissance et ses contacts précoces avec les Portugais.

Mais si l’histoire a souvent mis en lumière le royaume Kongo, c’est bien le Royaume Teke qui, au crépuscule du XIXe siècle, fut au cœur d’un événement diplomatique majeur qui influencera l’avenir de l’Afrique centrale : la signature du traité entre Makoko Iloo Ier et Pierre Savorgnan de Brazza, acte fondateur de ce qui deviendra plus tard Brazzaville, capitale de l’Afrique-Équatoriale française.

Août 1880 à Mbe : Le dilemme royal d’un chef africain

À Mbe, capitale du royaume Teke, située à 143 kilomètres de l’actuelle Brazzaville, le roi Iloo Ier se débat avec un dilemme historique. Trois menaces extérieures pèsent sur son royaume : les Bakongo au sud, les Mbochi au nord, et les Banunu Bobangi sur le fleuve Congo. En quête de stabilité, le Makoko reçoit la proposition audacieuse d’un jeune explorateur français de 28 ans, Pierre Savorgnan de Brazza : placer son royaume sous la protection de la France.

Protéger ses terres ou préserver son indépendance ? L’enjeu est immense. En stratège, Iloo Ier choisit la première option : le traité d’amitié est signé le 10 septembre 1880 à Nkuna. Deux ans plus tard, il est ratifié à Paris. C’est ainsi que la France s’implante définitivement au cœur de l’Afrique équatoriale. Et c’est ainsi qu’un petit poste Teke nommé Mfoua deviendra Brazzaville.

Ngaliema : le prince rebelle au cœur du destin congolais

Mais l’histoire, toujours imprévisible, prend un nouveau tournant. À la suite du traité, le Makoko nomme son parent Ngaliema Insi, surnommé Mukoko (prince en kiteke), comme représentant personnel au Pool Malebo un site que le roi ne peut approcher en raison d’interdits spirituels liés aux esprits du fleuve, notamment les redoutés esprits des chutes de Kinsuka.

En 1881, à la stupéfaction générale, Ngaliema signe un traité concurrent avec l’explorateur Henry Morton Stanley, au nom du roi des Belges Léopold II. Il autorise l’installation de postes européens sur la rive gauche du fleuve Congo, territoire Teke. C’est la naissance de Léopoldville (actuelle Kinshasa) et Kintsasa (Kinshasa), scellant un double engagement : le traité Makoko-Brazza pour la France, et le traité Ngaliema-Stanley pour la Belgique.

Deux traités, un conflit, une conférence mondiale

La contradiction est flagrante. Pour la France, Ngaliema n’a aucun pouvoir légal pour céder une partie du royaume. Pour Stanley, il est l’autorité de terrain. La tension est telle qu’elle nécessite une solution diplomatique internationale. Ainsi, la Conférence de Berlin de 1884-1885 tranchera : la rive gauche du Pool Malebo (Léopoldville/Kinshasa) est reconnue comme possession du futur État Indépendant du Congo (EIC) sous l’autorité de Léopold II.

La France s’incline, mais sécurise ses intérêts à travers un accord secret de préemption signé en 1884 avec Léopold II : si ce dernier échoue à mettre en valeur le Congo, la France en héritera. Une manœuvre habile, mais le territoire est perdu.

Ngaliema : traître ou fondateur ?

Ce geste de Ngaliema divise encore les mémoires. Pour certains intellectuels Teke, il est celui par qui le royaume fut balkanisé. Pour d’autres, surtout en RDC, il est un fondateur visionnaire. Son nom est aujourd’hui porté par une commune de Kinshasa, une clinique de renom, et même la résidence officielle du président congolais. Le mont Ngaliema surplombe la ville, témoin muet d’un acte fondateur.

Brazzaville et Kinshasa : deux sœurs issues d’un même tronc

De cet éclatement géopolitique naîtront deux capitales, les plus proches du monde, séparées par un fleuve, mais unies par l’histoire commune du royaume Teke. C’est ce même peuple, ces mêmes croyances, ce même territoire divisé au nom de la diplomatie coloniale. Le Ngatsie, surnom du Makoko, signifie littéralement le propriétaire terrien en kiteke. Ironie du sort : c’est au nom de cette terre que deux puissances européennes ont imposé leurs lois.

Épilogue provisoire

L’histoire n’a pas fini de rendre ses jugements. Ngaliema, Iloo Ier, Savorgnan de Brazza, Stanley, Léopold II : tous ces noms résonnent encore dans les veines des peuples d’Afrique centrale. Le récit du royaume Teke, entre spiritualité, géopolitique et trahisons, mérite d’être conté dans les écoles, étudié dans les universités, gravé dans les consciences. Car c’est là le berceau méconnu de deux nations modernes : la République du Congo et la République Démocratique du Congo.

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