Dans le fracas assourdissant des ambitions convenues, il est des voix qui s’élèvent avec calme et clarté, portées non par la conquête, mais par la conviction. Celle d’Éliezer M. Gomat en est une. À la fois urbaniste, entrepreneur social et bâtisseur de liens, il appartient à cette génération rare qui ne revendique pas l’avenir à coup de slogans, mais le façonne par le geste, l’engagement et la fidélité aux siens.
Ces éléments, recueillis par la rédaction d’AfricaCoeurNews, mettent en lumière un parcours singulier, une vision solide et une volonté assumée de réinventer la place de la diaspora gabonaise dans le débat public.
Natif de Libreville, Éliezer Gomat quitte son pays avec un baccalauréat scientifique et une soif d’horizons nouveaux. À Johannesburg, il intègre l’Université de Johannesburg où il décroche un diplôme en aménagement du territoire, tout en construisant une pensée tournée vers l’humain, la durabilité et la justice sociale.
Des projets emblématiques comme Hendai Smart City ou l’aménagement agricole en township en Afrique du Sud témoignent de son approche singulière de l’urbanisme : allier innovation, inclusion et durabilité. En tant que membre du South African Council for Planners et cofondateur de l’Association des Urbanistes du Gabon, il milite pour une planification qui écoute les besoins réels et respecte les équilibres locaux.
Président de l’Association des Étudiants Gabonais de Johannesburg en 2018, membre fondateur du Collectif des Gabonais d’Afrique du Sud, chroniqueur sur Channel Africa, fondateur du Gabonese Diaspora Show, Éliezer a su créer des espaces de dialogue et de valorisation de la communauté. En donnant la parole à plus de cinquante personnalités gabonaises de la diaspora, il a tissé, dans l’exil, un lien actif et bienveillant avec la nation.
Aujourd’hui, il se présente comme candidat indépendant à la députation pour la diaspora gabonaise, zone Afrique. Non pour ajouter une voix au tumulte, mais pour incarner une représentation sincère, compétente, et surtout proche des réalités. Trop souvent, les Gabonais établis hors des frontières sont relégués à l’arrière-plan des préoccupations nationales. Il entend corriger cela.
Son programme s’articule autour de mesures pragmatiques : la numérisation des services consulaires pour garantir à chaque Gabonais une identité sécurisée, la création d’un fonds de secours pour répondre aux drames de la vie, rapatriements, hospitalisations, injustices silencieuses, la mise en place d’un service consulaire de garde, joignable à toute heure, et des dispositifs clairs pour favoriser le retour des compétences, primes, guichets uniques, plateformes digitales.
Plus qu’un programme électoral, c’est une promesse de présence. Éliezer Gomat incarne cette nouvelle manière d’habiter la politique, qui ne consiste pas à dominer, mais à servir. Sa parole ne vise ni à séduire ni à diviser, mais à protéger, rassembler et construire.
« Une diaspora protégée, des citoyens plus forts pour un Gabon plus efficace » : cette devise, répétée sans emphase, est le cœur battant de son engagement. Elle porte l’écho d’une volonté simple mais puissante : que chaque Gabonais, où qu’il soit, se sente reconnu, défendu et attendu.
En Éliezer M. Gomat, la diaspora gabonaise reconnaît non un héros, mais un frère. Un homme ancré, compétent, à l’écoute. Un homme de son temps, qui croit encore que la politique peut guérir les fractures, redonner confiance et bâtir un avenir partagé.
Le Gabon, en cette période charnière, a besoin de voix fortes. Mais il a surtout besoin de voix justes. Celle d’Éliezer en est une. Peut-être même est-ce celle que la diaspora attendait depuis longtemps.
