Akere Muna : Parcours et ambitions pour le Cameroun
Un héritage familial et une carrière impressionnante
Akere Muna, né le 18 août 1952, est un homme politique et avocat camerounais qui Illustre l’engagement civique. Fils de Solomon Tandeng Muna, ancien Premier ministre et vice-président du Cameroun, Akere grandit dans un cadre où le service public est vénéré. Cela lui permet d’accéder à une éducation de premier plan, notamment à l’American University de Washington, DC, où il acquiert les compétences indispensables à sa carrière.
En 1978, Muna est admis au barreau d’Angleterre. C’est l’année où il cofonde le cabinet d’avocats Muna, Muna & Associates, parmi les plus anciens au Cameroun. Sa carrière ne se limite pas à la pratique du droit. Il est également ancien vice-président de Transparency International. Il se forge une réputation en lutte contre la corruption et pour une bonne gouvernance, deux thèmes centraux de sa campagne présidentielle.
En 2018, il se présente pour la première fois à l’élection présidentielle. Toutefois, il choisit de retirer sa candidature pour soutenir Maurice Kamto, manifestant ainsi son sens aigu de la stratégie politique et son désir de changement au Cameroun. À 72 ans, il se remet à l’avant-scène politique, avec des ambitions réaffirmées et un projet clair pour l’avenir du pays.
Une vision pour un Cameroun inclusif
Akere Muna s’engage dans la course présidentielle de 2025 avec une vision audacieuse : recréer un État au service de tous, axé sur la protection des plus vulnérables et l’innovation. Dans un discours le 4 juillet 2025, il met en évidence le rôle crucial de la diaspora camerounaise, la qualifiant de « réservoir de compétences, d’innovation et de leadership » pour le développement national. Il envisage une intégration des Camerounais de l’étranger dans les décisions politiques, une démarche qui pourrait transformer le rapport du pays à ses enjeux socio-économiques.
Pour lui, la diaspora ne doit pas être réduite à une simple source de transferts de fonds, mais doit devenir un partenaire clé du développement. Muna appelle à lever les obstacles freinant l’implication de cette communauté, tant sur le plan institutionnel que psychologique. Il aspire à un partenariat authentique entre les autorités et la diaspora, catalyseur d’une cohésion sociale renforcée et d’une innovation accrue au Cameroun.
Cette vision est d’autant plus pertinente dans un pays en proie à des défis cruciaux tels que la corruption et le chômage. Muna se positionne comme le candidat capable de rassembler les forces vives du Cameroun autour d’un projet commun, tout en prônant transparence et responsabilité.
Un candidat pour le changement
Le retour d’Akere Muna sur la scène politique s’inscrit dans une quête de renouveau au Cameroun. Avec Paul Biya, le président sortant, au pouvoir depuis plus de quarante ans, les attentes pour un changement significatif sont palpables. Muna, soutenu par le Parti Univers du Professeur Nkou Mvondo, devient une alternative pour les électeurs fatigués du statu quo. Son engagement pour la lutte contre la corruption et la bonne gouvernance le place comme un candidat sérieux pour ceux qui aspirent à plus de justice et d’équité dans le pays.
Les défis recueillis sont considérables. Néanmoins, son expertise et son réseau d’influence pourraient être un atout majeur dans sa campagne. En tant qu’homme politique respecté, il a le potentiel de rassembler des soutiens au niveau national et international. Cependant, une question persiste : réussira-t-il à concrétiser ses ambitions et à gagner la confiance des électeurs autour de sa vision ?
Au fur et à mesure que les élections se rapprochent, le parcours d’Akere Muna et ses ambitions soulèvent d’importantes interrogations sur l’avenir politique du Cameroun. Sa capacité à fédérer les diverses composantes de la société autour d’un projet commun sera essentielle pour son succès. Les électeurs sont-ils prêts à adopter un changement radical, ou resteront-ils accrochés aux anciennes dynamiques politiques ?
