La défense du bilan de Paul Biya par Jacques Fame Ndongo

Un bilan positif malgré les défis
Le 20 juin 2025, Jacques Fame Ndongo, membre influent du Bureau Politique du RDPC et ministre de l’Enseignement supérieur, a pris position pour défendre le bilan de Paul Biya. Président du Cameroun depuis 1982, Biya fait face à de vives critiques, notamment de la part d’élites provenant du Sud du pays. Ndongo a affirmé que, malgré les difficultés, « beaucoup a été accompli par le Chef de l’Etat » durant son mandat. Ses propos mettent en avant des réalisations clés dans les infrastructures et les institutions, tout en reconnaissant que des défis subsistent.
Ce discours défensif s’inscrit dans un cadre plus large. Ndongo remet en question la légitimité des critiques et insiste sur le fait que le changement véritable n’est pas dans la critique des actions passées, mais dans une implication collective en faveur du développement. Il appelle donc les Camerounais à focaliser leur attention sur les avancées réalisées, soulignant que le développement est un projet collectif qui nécessite l’engagement de tous.
En parlant des principes de rigueur et de moralisation établis par Biya dès son accession au pouvoir, Ndongo souligne que certains citoyens manquent à ces valeurs. Il appelle à une vigilance citoyenne pour dénoncer les abus et à une participation active dans le processus démocratique. Cette démarche vise à renforcer la légitimité du président tout en encourageant les citoyens à prendre leurs responsabilités.

Une vision collective du développement
Dans sa déclaration, Jacques Fame Ndongo insiste sur l’idée que le développement du Cameroun ne peut dépendre d’un seul homme, même du président. Il souligne l’importance de la contribution de chaque citoyen à l’édification de la nation. Cette vision collective est clé dans le discours de Ndongo, qui se positionne comme le défenseur non seulement de Biya, mais aussi d’une approche collaborative pour le progrès national.
Il décrit le président comme un « homme-Nation », agissant pour tous, peu importe sa région d’origine. Cette affirmation cherche à rassembler les diverses composantes de la société camerounaise autour d’un projet commun. En appelant à l’unité, Ndongo répond aux discours divisifs qui pourraient émerger durant la période électorale actuelle.
En parallèle, il met en avant l’importance de la stratégie préélectorale du RDPC. Celle-ci inclut des actions concrètes telles que le quadrillage du terrain politique et la maximisation des inscriptions sur les listes électorales. Ces initiatives visent à garantir une victoire éclatante en octobre 2025, tout en renforçant la légitimité du parti et de son candidat, Paul Biya.

Un appel à l’engagement citoyen
Jacques Fame Ndongo conclut son plaidoyer en rappelant que l’avenir politique du Cameroun dépend de l’engagement des électeurs dans le processus démocratique. En citant Paul Biya, il déclare : « Le peuple n’est pas dupe. » Ce propos résonne comme un appel à la responsabilité des citoyens face aux enjeux politiques actuels.
Cette déclaration met en exergue l’importance de la participation citoyenne dans la construction d’un Cameroun meilleur. Ndongo reconnaît que les critiques à l’égard du président ne doivent pas être négligées, mais perçues comme une opportunité de dialogue et d’engagement. Il invite ainsi les Camerounais à ne pas céder à la tentation du « parricide politique », mais à s’unir pour le bien commun.
Bien que ce discours soit défensif, il ouvre aussi la porte à une réflexion plus large sur la responsabilité collective dans le développement de la nation. Les citoyens sont appelés à devenir des acteurs de changement, à dénoncer les abus et à s’impliquer activement dans la vie politique. Cette dynamique pourrait se révéler essentielle pour surmonter les défis persistants et construire un avenir prometteur pour le Cameroun.


