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vendredi 5 décembre 2025
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Oyima gouverne-t-il l’économie du Gabon depuis BGFI ?

Quand les bureaux privés prennent le pas sur la République


En refusant d’occuper les bureaux du ministère de l’Économie à l’immeuble Arambo, Henri-Claude Oyima, également président de BGFI Holding Corporation, choisit de gérer les affaires économiques de l’État depuis les locaux privés de sa banque. Une posture aussi irrégulière qu’inquiétante pour la crédibilité des institutions publiques.


Un refus lourd de symboles

Depuis sa nomination à la tête du ministère de l’Économie, Henri-Claude Oyima a fait un choix qui ne cesse d’interroger : il refuse d’occuper le siège officiel de son ministère, situé dans l’immeuble Arambo au boulevard Triomphal Omar Bongo. À la place, c’est dans les salons feutrés du siège de BGFI Holding Corporation, à Bas de Gué-Gué, qu’il reçoit ses collaborateurs, donne ses instructions et conduit les grandes orientations économiques du pays.

Si ce geste peut sembler anodin aux yeux de certains, il constitue en réalité une entorse grave au fonctionnement républicain. Un ministre de la République est tenu de travailler dans les locaux institutionnels de l’État. S’en soustraire sans motif valable relève d’un acte d’indiscipline administrative.


Une irrégularité manifeste et préoccupante

Le droit administratif gabonais, comme dans tout État structuré, encadre la fonction ministérielle : lieu de travail, personnel affecté, confidentialité des dossiers, traçabilité des décisions. En installant son pouvoir exécutif dans un siège privé, Henri-Claude Oyima brouille toutes ces lignes. Cette posture viole les principes élémentaires de la séparation entre service public et intérêts privés.

La question se pose alors : qui contrôle l’espace dans lequel sont prises les décisions économiques majeures du pays ? Est-il normal qu’un lieu appartenant à un groupe privé devienne, de fait, le centre névralgique de la politique budgétaire nationale ?


BGFI, nouveau centre de gravité du pouvoir économique ?

L’attitude d’Henri-Claude Oyima renforce une perception dangereuse : celle selon laquelle le pouvoir économique a supplanté le pouvoir public. Le siège de BGFI Holding Corporation, ex-citadelle financière, devient progressivement un lieu de gouvernance de la chose publique. Un glissement qui pose une question essentielle : le Gabon est-il en train de privatiser discrètement son autorité ?

Ce mode de fonctionnement donne l’illusion d’une efficacité. Mais derrière la façade de rigueur se cache un désordre institutionnel flagrant. L’image d’un ministre à deux casquettes – banquier et serviteur de l’État – devient intenable lorsque les fonctions se mélangent au point de se confondre.


Quel signal pour la République ?

Au-delà du cas Oyima, c’est l’exemplarité des dirigeants publics qui est en jeu. Si un ministre peut contourner les règles, s’imposer un espace de travail privé, et redessiner l’architecture de son ministère selon ses préférences, quel message envoie-t-on aux autres serviteurs de l’État ? À quoi bon construire des institutions si les plus hauts responsables les ignorent ?

Dans un État régi par le droit et les symboles, les lieux ont un sens. Le refus d’occuper le bureau d’un ministère n’est pas qu’un caprice : c’est un acte politique, une démonstration de pouvoir personnel au mépris des codes républicains.


Conclusion : la République n’est pas un groupe privé

La rigueur ne peut servir de paravent à l’irrégularité. Le ministre de l’Économie, aussi compétent soit-il, ne peut décider unilatéralement de transformer un espace privé en centre de commandement public. L’économie d’un pays ne se gouverne pas depuis un holding. Elle se gère au sein des institutions, dans la transparence, sous le regard des citoyens.

Le cas Henri-Claude Oyima doit interpeller l’ensemble du gouvernement et des autorités de contrôle : la République doit reprendre ses droits là où elle semble avoir été mise à distance.

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